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Cet après-midi, le Conseil dEtat a rejeté la demande dune trentaine dassociations anti-ours, de suspendre la réintroduction de 5 ours slovènes dans les Pyrénées. Dans son arrêt, la plus haute juridiction administrative Française met en avant le caractère exceptionnel de ces réintroductions, et leur légalité dès lors quil sagit, entre autres, despèces menacées dextinction. En outre, le Conseil dEtat souligne que si la sauvegarde dune espèce menacée ne peut justifier une atteinte excessive aux intérêts en présence (éleveurs, etc.), la réintroduction a été précédée dune large concertation avec les élus et les populations concernées et assortie de mesures de précaution visant à en prévenir et en réparer les conséquences.
Si les opposants à lours affichent leur unité et ont déjà annoncé leur intention de se mobiliser pour empêcher de nouveaux lâchers sur le terrain, du côté des pro-ours les positions sont plus diverses. A limage de celles-ci, on retiendra la position du ROC qui, tout en condamnant la violence, estimait samedi dernier que la suspension temporaire des réintroductions était une position rationnelle pour rendre viable lexistence de lours dans les Pyrénées. A ce titre lassociation estime que ‘Aux Pyrénéens et non seulement à lEtat doit revenir lhonneur de la participation volontaire et active à la nécessaire restauration des populations despèces en déclin’, le tout accompagné de la mise en place de vrais moyens pour un pastoralisme respectueux des hommes et du milieu naturel.
De son côté, lassociation pour la protection des animaux sauvages, ASPAS, est beaucoup plus incisive en rappelant que ‘Les aides financières concédées aux bergers pour le maintien de lours ont considérablement amélioré leurs conditions de vie
LInstitution patrimoniale du Haut-Béarn (destinée à favoriser le développement des vallées et le maintien de lours) a reçu des millions deuros des contribuables, majoritairement favorables aux plantigrades. Mais après 12 ans dactivités, aucun ours na été protégé avec cet argent. Au contraire, des pistes ont été tracées dans tout son biotope !’
Tandis que localement, lassociation Pays de lours ADET, demande aux opposants de respecter la décision de justice quils ont eux-mêmes sollicitée, tout en appelant à une ‘grande’ manifestation de soutien à la protection de lours, le 3 juin 2006, avec le collectif CAP-Ours (regroupement de protecteurs de lours et de professionnels de la montagne).
Bref, vous lavez compris, on ne sachemine pas vers la pacification du dossier, sauf si la ministre de lécologie, N. Olin, prolongeait la suspension de la réintroduction.
Ceci dit, une seule chose est certaine
Alors que lours nest responsable que de 3 % des pertes de brebis, les menaces directes, pour les éleveurs et leurs brebis, venant essentiellement des maladies et des chiens divaguants
le plantigrade ne souhaite quune chose : quon lui fiche la paix.
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