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Abritant une vaste biodiversité, les forêts tropicales de lAsie du Sud-Est sont victimes dune déforestation intensive et de la conversion de leurs territoires en plantations, doù la raréfaction, voire la disparition des habitats naturels de bon nombre despèces. Tel est le sort que connaît le méconnu chat à tête plate (Prionailurus planiceps). Pesant environ deux kilogrammes, il se distingue par le caractère unique de ses pattes palmées qui lui permettent dattraper des poissons et des crabes dans des zones humides telles que les forêts tourbeuses inondées et les berges de rivières de diverses forêts tropicales, dont celles de Thaïlande, Malaisie et dIndonésie.
Malheureusement, comme le note une récente étude publiée dans la revue Public Library of Science (PLoS) ONE, les rares zones protégées de ces régions ne profitent pas au félin. Ainsi, seuls 16% de la forêt tropicale bénéficient dune totale protection en conformité avec les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Or, la majorité des grands parcs nationaux d’Asie du Sud-est, particulièrement en Thaïlande, en Malaisie, à Bornéo et à Sumatra, se situent en haute altitude alors que le chat à tête plate vit principalement dans les plaines et les zones tourbeuses et marécageuses des forêts, près des points deau.

Chat à tête plate, Malaisie, mars 2009

Chat à tête plate, Malaisie, mars 2009
Conduits par le Leibniz Institute for Zoo and Wildlife Research (Berlin, Allemagne), les chercheurs (1) participant à létude ont établi un modèle informatique afin de prévoir la distribution historique et actuelle du félin menacé. Ils ont pu identifier 19 localités jugées importantes pour la survie à long terme de cette espèce rare.
Partant du principe que la surveillance des habitats est une des clés essentielles de la préservation de la biodiversité, léquipe de recherche entend attirer lattention sur le cas du chat à tête plate et inciter ainsi les actions en faveur de la protection des plaines et des zones humides « très menacées » dAsie du Sud-Est.
Cécile Cassier
Photo © Andreas Wilting
1- Des chercheurs d’Australie, du Danemark, d’Allemagne, d’Indonésie, de Malaisie, de Suisse, du Royaume-Uni et des États-Unis ont également apporté leur contribution à l’étude en question.
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Photo © Andreas Wilting

le 08 avril 2010 à 12:00
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