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La réserve animalière de Shuklaphanta, située à lextrême Sud-Ouest du Népal, a enregistré récemment de lourdes pertes au sein de ses populations de tigres. Réputée pour accueillir la plus grande densité de tigres au monde en 2004-2005, elle dénombrait alors 27 individus, soit un chiffre record de 17 animaux par 100 km². Mais une enquête menée via des caméras cachées, distribuées sur 93 lieux différents, na pu répertorier que 5 tigres entre décembre 2007 et mars 2008. Selon le WWF, les effectifs pourraient ne pas dépasser les sept individus. Le gouvernement, pour sa part, reste plus vague et estime que les individus encore présents sur le site comprendraient entre 6 à 14 spécimens.

A lorigine de cette chute des effectifs, un réseau de braconnage qui nhésite pas à braver les frontières des espaces protégés pour alimenter un commerce illégal dorganes danimaux. Le réseau TRAFFIC a ainsi déclaré avoir effectué deux récentes saisies dossements de tigres attestant de ce marché illégal. Il sagit des parties du corps les plus convoitées, utilisées notamment pour la fabrication de pilules, pommades
Leur attribuant des vertus guérisseuses, la médecine traditionnelle asiatique en est particulièrement friande, les prescrivant pour soigner certains maux tels que les rhumatismes, la malaria ou encore les ulcères.
Comme la souligné le WWF, pour inquiétante quelle soit, la situation nest pas pour lheure irréversible. Mais les effectifs ne pourront se reconstituer que si des mesures efficientes sont prises pour mettre un terme aux activités de braconnage qui sévissent au sein même de la réserve. Un défi majeur pour le WWF, chargé de la surveillance de la réserve de Shuklaphanta en coordination avec les départements des Parcs Nationaux et de la Conservation de la Faune Sauvage du gouvernement népalais.
Photo © WWF-Canon-A-Cambone
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Nous devons tous réagir, devant de telles pratiques moyennageuses. Ils ne faut pas hésiter à engager plus de rangers dans les parcs nationaux. Tous les gouvernements devraient s’unir, pour non seulement protéger les espèces en voie de disparition, mais aussi pour sauvegarder la vie sous toutes ses formes. Les associations, seules n’y arriveront pas!
N’est-il pas dit : qui sauve une vie, sauve l’humanité toute entière. Amicalement tous les défenseurs de la vie, et aux autres, je demande de réfléchir au « prix de la vie »
Il va falloir commencer à s’habituer à l’idée que dans quelques années, quand il n’y aura plus de tigres ou d’ours blancs que dans des zoos.
Engager des rangers pour les parcs animaliers, les réserves? O.K. Mais qui les formera, les paiera, contrôlera leur travail, les y aidera vraiment? Car la plupart des pays dans lesquels subsistent des individus d’espèces en voie de disparition ou en danger de le devenir sous peu sont des pays pauvres ou très instables politiquement (ou les deux) et les gouvernants se moquent éperduement de sauver tigres, ours blancs, éléphants, gorilles et autres rhinocéros.Une immense mobilisation? Elle existe mais ne rassemble que les convaincus, toujours les mêmes. Ce qu’il faudrait, c’est un grand choc qui démontrerait aux Occidentaux et aux autochtones que lorsqu’une espèce disparaît, c’est une part de leur vie qui meurt. Mais pour celui qui dépend de l’aide alimentaire ou des dollars des touristes, l’argument ne porte pas.




