
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
· Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes … ·
C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier [...] Lire la suite ...
> Voir tous les chiffres clés
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Comment bien chauffer sa maison ? Saviez-vous que le chauffage est l’une des plus grosses dépenses d’un foyer ? Il est donc important de se tourner vers un système économique et confortable, tout en adoptant les bons gestes au quotidien. Revoir l’isolation de son logement, utiliser la domotique, adapter la température en fonction des pièces, entretenir ses équipements… Tous ces gestes évitent d’avoir froid [...] Lire la suite ...
Follow @twitterapi

Ci-contre – Un sphinx capturé par une aile sur un lobe de feuille, on voit des ouvrières en position de chasse sur la droite de la photo.
En Guyane, les fourmis du genre Azteca nouent une relation dite « symbiotique » avec le Cecropia, un arbre emblématique de cette région également connu sous le nom de bois canon. Fonctionnant sur léchange de bons procédés, larbre fournit le logement et une partie de leur nourriture à ces fourmis arboricoles, lesquelles, en retour, protègent leur hôte des potentiels envahisseurs. Sintéressant de près à cette complémentarité, des chercheurs ont fait une nouvelle découverte, concernant spécifiquement une espèce de fourmis : Azteca andreae. Selon toute vraisemblance, celle-ci utiliserait uniquement le Cecropia à titre de logement, assurant elle-même sa propre subsistance grâce à une technique de chasse peu commune.
Respectant une organisation sociale très élaborée, les fourmis ouvrières de cette espèce se positionnent côte à côte en bordure des feuilles, guettant déventuelles proies en quête dun abri ou de nourriture. Pour les scientifiques à lorigine de cette observation, cette technique se calque sur le principe du célèbre « Velcro », la face inférieure des feuilles constituée dune ramification de longs poils correspondant à la partie « velours ». Saccrochant à ces longs poils, les « griffes » des ouvrières miment, quant à elles, la partie « crochets » du dispositif.
Extrêmement efficace, notamment en vue de la capture de très grosses proies, cette technique permet à une fourmi Azteca andreae de maintenir jusquà plus de 5000 fois son poids. A ce jour, la plus grosse prise connue est celle dun criquet de 18,61 g, soit 13 350 fois le poids dune seule ouvrière.
Cécile Cassier
Photos © ECOFOG
Photos © ECOFOG
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

Article écrit par Pascal (voir la biographie)
le 06 juillet 2010 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
le 06 juillet 2010 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon

à lire aussi



