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Dans le cadre de la réalisation de la Liste rouge des espèces menacées en France, le Comité français de lUICN (1), le Muséum national dHistoire naturelle, la Fédération des conservatoires botaniques nationaux et le Conservatoire botanique national de Mascarin ont dressé un état des lieux de la flore « vasculaire » (plantes à fleurs et fougères) de lîle de la Réunion. Au total, 905 espèces indigènes de fougères et de plantes à fleurs de La Réunion ont été observées.
Loin dêtre encourageant, ce bilan a démontré que 49 espèces végétales (5,4 %) ont déjà disparu de lîle, 275 autres (30,4%) étant actuellement jugées menacées. Les principales causes de cette raréfaction des espèces végétales réunionnaises sont la destruction et la dégradation des habitats naturels. Le développement urbain et agricole est ainsi responsable de la disparition progressive de nombreuses espèces, à linstar du Bois de lait (Tabernaemontana persicariifolia), arbuste de la zone littorale classé « En danger critique dextinction ».
Outre limpact direct des activités humaines, la flore réunionnaise est également confrontée à linvasion despèces végétales introduites, lesquelles dégradent la plupart des milieux naturels. Plus de 100 espèces introduites représentent ainsi une menace pour la flore locale. Figurent parmi celles-ci le Goyavier ainsi que la Liane papillon, cette dernière affectant « les derniers vestiges de la forêt semi-sèche » et menaçant des espèces comme larbuste le Bois de chenilles (Clerodendrum heterophyllum) », classé « En danger critique dextinction ».
Enfin, certaines espèces de plantes font lobjet dune forte pression de prélèvement. De fait, de par leur beauté, plusieurs espèces dorchidées présentent un intérêt commercial, comme le Petit Muguet (Beclardia macrostachya) ou le Gros Faham (Cryptopus elatus), tous deux « Quasi menacés ». Bien que classé « Vulnérable », le Bois de ronde (Erythroxylum
sideroxyloides) est braconné pour les vertus thérapeutiques de son écorce.
Des actions de conservation ont été mises en place pour protéger ce patrimoine unique, lequel recense quelques 237 espèces végétales endémiques, qui ne se rencontrent nulle part ailleurs. Toutefois, à lheure actuelle, 82 dentre elles, soit 35 %, sont dores et déjà considérées comme menacées.
1- Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
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