
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Faisant suite à une série de chapitres dédiés à la France métropolitaine, les premiers chapitres de la Liste rouge nationale des espèces menacées en Outre-mer viennent dêtre communiqués. Consacrés à la Réunion, ils révèlent une situation jugée critique quant à létat de conservation et de protection de la faune de lîle.
Dans le cadre de cette enquête, le Comité français de lUICN (1) et le Muséum national dHistoire naturelle, en collaboration avec de nombreuses organisations locales, ont passé au crible 165 espèces de la faune réunionnaise. Sappliquant aux vertébrés comme aux invertébrés, elle a porté sur certains oiseaux, mammifères terrestres et marins, reptiles terrestres, tortues marines, poissons et macro-crustacés deau douce, papillons de jour, libellules, demoiselles et phasmes. Sur lensemble des espèces étudiées, 36 sont actuellement menacées, 14 étant considérées comme étant « en danger critique dextinction », 15 « en danger » et 7 intégrant la catégorie dite « vulnérable ».
Au final, cet état de lieux fait ressortir un fort taux dextinction chez les oiseaux et les reptiles terrestres. Chez ces derniers, trois espèces indigènes présentes à La Réunion sont toutes menacées, à linstar du Gecko vert de Bourbon, victime de la dégradation et de la fragmentation de son habitat forestier. Daprès le rapport, « Près du quart des espèces doiseaux de La Réunion sont désormais éteintes à léchelle mondiale, soit 13 espèces sur les 55 qui étaient présentes avant larrivée de lHomme ». Présentant un bilan tout aussi peu encourageant, chez les insectes, une espèce de papillons de jour sur sept et plus dune espèce de libellules et demoiselles sur cinq sont menacés de disparition.
Dans les eaux douces, un tiers des poissons et près de la moitié des macro-crustacés sont menacés, ébranlés par la surpêche et les aménagements de rivières entravant leur migration. En milieu marin, lurbanisation croissante du littoral, de même que le développement des activités humaines dans les eaux côtières ont fragilisé certaines espèces telles que la baleine à bosse et la Tortue verte, respectivement répertoriées comme « vulnérable » et « en danger ».
Pourtant, dimportants efforts de conservation ont déjà été menés en faveur de la conservation de la faune réunionnaise, à linstar de la réhabilitation de certaines plages de ponte des Tortues vertes ou de la charte pour une approche et une observation responsables à destination des Baleines à bosse. Afin de ne pas relâcher ces efforts, plusieurs plans nationaux daction sont en cours délaboration au profit des espèces les plus menacées.
1- Union internationale pour la conservation de la nature.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 05 juillet 2010 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




