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Depuis plusieurs semaines, un ours, probablement le dernier ourson de la célèbre ourse Cannelle, est accusé davoir tué quelques dizaines de brebis en Hautes-Pyrénées. Ces chiffres doivent toutefois être remis dans leur contexte. Selon lassociation Pays de lOurs Adet, les Hautes-Pyrénées détiennent le record des dégâts causés par des ours durant les 20 dernières années en France. Les ours Franka, Papillon et Néré y ont respectivement tué 127 brebis en 2007, 70 en 2004 et 65 en 2000. Pourtant, ces ours nont pas posé de problème ailleurs. Inconnu des services en Pyrénées centrales, Néré ne fait aucune vague en Béarn. De même, Franska na posé aucun problème en Slovénie.
Ces constats font dire aux associations, à juste titre, que le problème vient plus de la stratégie ours adoptée par le département que des ours eux-mêmes. Les éleveurs locaux choisissent ainsi de laisser leurs troupeaux sans surveillance, bien que lembauche de bergers et le recours à des chiens de protection soient des mesures financées en grande partie par lEtat. Ces mesures ont pourtant fait leurs preuves en Pyrénées Centrales et en Béarn, ainsi que dans le reste de lEurope. Espérons que ces arguments feront leur chemin jusquau gouvernement, afin que celui-ci résiste aux pressions exercées par ce secteur. Faudra-t-il éradiquer tout prédateur au nom de lélevage ?
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Ce sont toujours les animaux qui font les frais de la politique : tout d’abord exterminés, puis réintroduits, alors que c’est insensé, que personne n’en veut, ils sont donc abattus et combattus à tous les niveaux ! Les habitats ne sont plus suffisants : routes, tourisme à haute dose, VTT dans les coins les plus reculés, chasseurs alléchés par un trophée, etc. bref, ils n’ont pas la vie belle. Je ne comprends pas pourquoi on tient tant à les réintroduire ? Ce sont eux qui vont payer de leur vie, pas les protecteurs acharnés de l’environnement !
Bonjour,
J’habite en hautes pyrénées. Personne n’en veut? plus de la moitié de la population est pour le maintien de l’ours et donc implicitement la réintroduction de femelles notamment en bearn. Les vrais opposants sont quelques dizaines qui font des actions choc médiatisées derrière un député bien connu. D’autres sont contre sans s’y être jamais confrontés, plutot par transposition de leur imaginaire. Le panorama est complexe, mais je vous assure que cette espèce qui existe là depuis 200000 ans (2500 ans pour les brebis) fait partie pour la plupart des pyrénéens de leur patrimoine.
Bien gérés, l’ours, le loup, le lynx n’ont jamais fait de gros dégâts. Le problème qui se pose dans les Hautes-Pyrénées est récurrent parce que, comme il est dit à la fois dans l’article et dans le commentaire de philou, les bergers ont décidé de ne pas faire garder leurs troupeaux et qu’il y a toujours un imbécile pour mener la danse contre tout et rien. Les bergers sont particulièrement bien indemnisés et les seuls qui devraient « râler » sont les contribuables puisque c’est leur fric qui sert à cette fin.
Le même député (ne citons personne)dénonce aussi tout ce qui pourrait lui obtenir quelques voix, quitte à répandre quelques contre-vérités devant des séides aussi ignares que lui et qui les gobent comme des oeufs frais pondus. Il est certain que les autres Pyrénéens ont un sens de la responsabilité et de la gestion des élevages qui manquent aux extrémistes des Hautes-Pyrénées. Dommage, car c’est une très belle région et avec mes anis et connaissances nous avons pris l’habitude de boycotter les lieux où la voix des imbéciles domine. Or avec l’élevage des ovins, le tourisme est la « seconde mamelle » des Hautes-Pyrénées et de l’Ariège.
bonjour,
Je veux bien reconnaître que je ne serai que partiellement objectif mais je crois que dans les débats passionnels c’est vrai pour tout le monde.C’est vrai que les bergers ont la belle vie, il font la sieste toute la journée,il vivent dans la nature et au grand air, et quand il se font manger une brebis ( plutôt par des chiens errants que par des prédateurs)on leur donne de quoi racheter un troupeau entier.Je me répète à chaque fois que ça parle de prédateurs mais c’est un peu facile d’expliquer à un professionnel comment il faut qu’il travaille .Si l’on aime « la nature » alors on accepte les espèces envahissantes et allergène (« la nature » retrouve toujours sont équilibre).On accepte que des rapaces (circaète jean le blanc) meurent parce que leur proie(serpents,lézards,etc) ne sont pas encore sortie ou en assez grand nombre.Si l’on accepte la suprématie de « la nature » alors on accepte aussi « ses erreurs ».Il n’y a pas deux poids deux mesures.
combien de moutons sont tués par jour dans les abattoirs ?
Il est vrai que de parler de l’ours tueur peut faire oublier les massacres animaliers causés par les hommes.
Mais à chacun d’ouvrir sa conscience à la compassion.




