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Fruit de trois ans de recherches, menées conjointement par le Cemagref, le CNRS, lINRA et trois universités dAix-Marseille et de Lyon, le programme IRISE (2005-2008) sest intéressé aux répercussions des incendies sur les écosystèmes forestiers méditerranéens. Les chercheurs sont finalement parvenus à la conclusion que ce nest pas tant un feu isolé qui est dommageable à la forêt que la répétition de celui-ci.
Dans les zones sujettes aux incendies, lessentiel de la matière organique présente dans le sol se concentre dans les premiers centimètres, doù une forte exposition aux phénomènes dérosion et de combustion. Or, après le passage dun incendie, il faut compter entre 15 et 25 ans pour que les paramètres physico-chimiques des sols forestiers retrouvent quantitativement leur niveau initial. En revanche, il faut attendre 50 ans pour que les communautés bactériennes et la faune du sol retrouvent leur diversité et leur activité originelles.
Un seul feu suffit à interrompre ce long processus de régénération, sans, toutefois, que cela compromette la restauration sur le long terme. Il en va de même pour un feu supplémentaire, voire deux feux, survenant au cours de ce cycle de 50 ans. Mais, selon les chercheurs, on atteint là les limites de ce que peut supporter la forêt méditerranéenne. De fait, un quatrième feu au cours de cette période, de même que deux incendies rapprochés à moins de dix ans dintervalle, peuvent être fatals à lécosystème. Au seuil du quatrième feu, on constate une raréfaction des espèces et des communautés essentielles au fonctionnement du milieu, ainsi que la diminution du stock et de la qualité de la matière organique. Dès lors, la composition végétale change, la forêt pouvant progressivement céder le pas à des formations arbustives.
En outre, conjuguée à un nombre important dincendies, laugmentation de la fréquence et de la durée des épisodes de sécheresse, à linstar de ce qui sest produit entre 2003 et 2007, conduit à un effondrement du fonctionnement biologique de lécosystème. Ainsi, une sécheresse persistante après un feu ralentit la régénération de la forêt, voire la stoppe si elle excède quatre années consécutives. A linverse, limpact dun incendie sera dautant plus préjudiciable à un milieu forestier si ce dernier sort dune période de sécheresse prolongée.
Aussi, alors que les feux et les sécheresses sont voués à se multiplier sous la pression du réchauffement climatique, la préservation de léquilibre forestier méditerranéen sannonce ardue.
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le 30 avril 2009 à 12:00
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Une étude scientifique de plus, ayant mobilisé du monde, qui constate ce que tout le monde, habitant la foret méditerranéenne, constate depuis des années: sa disparition!
Même les endroits reboisées, brule et rebrule, la garrigue s’installe, et même avec 30 cm de haut, elle aussi, brule et rebrule, Il ne reste déjà plus grand chose de mon paysage: des montagnes arides,des collines nues, la terre qui est partie, emportée par les orages, laisse à nu le sol rocheux.
Les forets de mon grand père n’existent plus depuis longtemps!
C’est fini!
Et quand cela n’est pas le feux, les regles d’urbanisme (DDA) autorise la destruction massive des pins, car il ne s’agit pas « d’espèces particulières intéressantes » et vous etes autoriser à détruire vos hectares de pins au bulldozer!
La foret recule devant l’urbanisation.
il ne restera bientôt que du maquis protégé en guise de foret!
Tous ces scientifiques occupent leur temps, et justifient leurs salaires par ce genre de publication inutile et dramatiquement administrative, cela à dû leur prendre 6 mois pour « pondre » ces documents, il aurait été plus facile et rapide d’aller demander l’avis d’un berger ou d’un paysan habitant depuis des générations au milieu de cette foret qui n’existe plus, ou si peu.
Et le peu qui reste est sous perfusion!
cordialement




