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Depuis laffaire de la « vache folle », les règlements européens en matière sanitaire nont pas fait que des heureux. Les vautours espagnols ont été mis au régime sec. Mais, en avril dernier, un vote au parlement a finalement autorisé lutilisation des carcasses animales pour nourrir les grands rapaces nécrophages.
Depuis 2003 et jusquà présent, afin déviter tout risque pour la santé humaine et animale, tous les animaux morts et les sous-produits dabattage devaient être confiés aux services publics de léquarrissage pour être détruits. En France, un assouplissement de la réglementation avait tout de même permis de maintenir des « placettes de nourrissage » spécialement conçues pour les vautours. Mises en place depuis 1998, ces « placettes » étaient régulièrement approvisionnées en carcasses et débris animaux par les éleveurs. Dans les massifs alpins, les Pyrénées françaises et les grands causses cévenols, les populations de vautours fauves, vautours moines, percnoptères et gypaètes barbus ont pu se maintenir à létat sauvage. En Espagne, par contre, la réglementation européenne fut appliquée de manière beaucoup plus drastique et les vautours ont connu de véritables famines. Cherchant à se nourrir, on les retrouvait alors au beau milieu des décharges publiques où ils furent aussi victimes dempoissonnement. Selon la LPO, plus de 1 300 vautours fauves seraient morts de faim entre 2003 et 2008 en Espagne.
Une partie des vautours de la péninsule ibérique est venue se réfugier en France pour y trouver de quoi salimenter. Grâce à la récente décision du parlement européen, ils pourront très certainement retourner dans leurs massifs dorigine. Pour la LPO, « lapplication de cette décision européenne devrait permettre, désormais, de laisser des carcasses danimaux issus délevage à la disposition des vautours ». Reprenant ainsi leur rôle déquarrisseurs naturels, les vautours pourront à nouveau rendre quelques bons services aux éleveurs. Des éleveurs qui souffraient parfois de devoir récupérer les cadavres de leurs animaux perdus dans les alpages pour les mener vers de coûteux incinérateurs.
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Cette interdiction était d’autant plus stupide que la maladie ne se transmet pas aux oiseaux, uniquement aux mammifères.
Pourquoi l’homme doit-il toujours vouloir tout contrôler. Laissons donc la nature faire ce qu’elle fait très bien depuis des milliers d’années.




