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En avril 2011, on estimait à plus dun million le nombre de chauve-souris victimes du « syndrome du nez blanc » (SNB) dans le Nord des Etats-Unis depuis 2006. Dernièrement, une étude menée par léquipe du biologiste Craig Willis, de luniversité canadienne de Winnipeg, a confirmé que cette maladie était due au champignon Geomyces destructans. Publiée le 10 avril dans la revue scientifique PNAS (1), elle suggère également que cet agent pathogène serait dorigine européenne et aurait probablement été introduit en Amérique du Nord par les touristes. Ce scénario expliquerait, en outre, que cette maladie naffecte pas les populations de chauve-souris européennes, lesquelles bénéficieraient dune immunité naturelle.
En Amérique du Nord, en revanche, lhécatombe se poursuit. Globalement, plus de 5,5 millions de chauve-souris ont succombé au SNB depuis 2006, selon les dernières estimations du service américain pour la pêche et la vie sauvage. Alors quil touche désormais 19 Etats américains et quatre provinces canadiennes, ce fléau poursuit son inquiétante progression vers lOuest. Dernier Etat américain en date à avoir rejoint la liste noire, le Missouri a recensé les premiers cas officiels début avril. Dans les régions les plus contaminées, le nombre de chauve-souris a déjà chuté de 70 %. Or, au regard du rôle essentiel de ces mammifères au sein des écosystèmes naturels, cette raréfaction naugure rien de bon. Grandes consommatrices dinsectes et de parasites, les chauve-souris sont un atout clé de lagriculture. Leur action générerait entre 3 et 53 milliards de dollars par an d’économie de pesticides pour les agriculteurs américains.
1- « Proceedings of the National Academy of Sciences ».
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Qui se préoccupe réellement des chauves-souris, à par quelques illuminés? Pour qu’on commence à s’y intéresser, il faut expliquer qu’elle sont des « auxiliaires » de l’agriculture. Seul son nombril intéresse l’humanité.
Par contre, quel manque à gagner pour l’industrie des pesticides, tous ces insectes mangés par les chauve-souris. Ce sont en fait des bêtes très nuisibles à la croissance économique… Tout ira mieux quand il n’y en aura plua. Des créations d’emploi en perspective…
Devant ce désastre des chauve-souris américaines, espérons qu’il se passera la même chose que pour nos lapins et la myxomatose : après l’hécatombe, des souches résistantes se sont reproduites, et l’espèce a été sauvée. On peut toujours espérer …
Je m’en veux d’avoir fait traiter mes charpentes, qui étaient attaquées par le capricorne. Mais fallait-il attendre qu’elles s’effondrent? J’ai heureusement un coin à chauve-souris chez moi, jalousement gardé. Ce sont des animaux vraiment extraordinaires.




