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Un an après la parution des premiers indicateurs régionaux, Natureparif (1) a présenté un état des lieux de létat de santé de la biodiversité en Ile-de-France. Pour cette édition, lagence a concentré ses recherches sur la capacité de reconquête du vivant soumis à des perturbations, capacité connue sous le nom de résilience. Lobjectif de cette étude est dévaluer le potentiel dadaptation des espèces végétales et animales dans cette région petite, très peuplée, fortement urbanisée et soumise à des pratiques agricoles intensives.
Le constat global qui ressort de ce bilan est que les milieux urbains, forestiers et agricoles sont moins accueillants pour la vie sauvage en Ile-de-France que partout ailleurs en France. Concernant les oiseaux, si les populations despèces généralistes ont connu un accroissement de 36 % entre 2001 et 2010 au niveau national, seules les espèces du bâti ont vu leurs effectifs croître en Ile-de-France sur la même période. Le groupe despèces spécialistes des milieux forestiers est, quant à lui, en baisse dans la région francilienne. Plus inquiétant, les espèces généralistes, réputées pour sadapter facilement à tous les milieux, affichent également une baisse de 2 %. Les espèces spécialistes des milieux agricoles baissent dans des proportions identiques en Ile-de-France et dans le reste de la France.
Toutefois, si lappropriation du milieu urbain par la biodiversité est chose ardue, tout espoir nest pas perdu. Selon les auteurs du rapport, un changement de pratiques, même à petite échelle, peut savérer payante pour la nature. Ainsi, on a observé une recrudescence de papillons et descargots dans des milieux urbains où il y a plus de naturalité (« mauvaises herbes », friches etc.), une offre nectarifère importante et pas de pesticides. Les espaces délaissés et sans activité se montrent donc bien plus hospitaliers que les parcs majoritairement jardinés. Dès lors, certaines pratiques de jardinage « peuvent très fortement favoriser la vie sauvage, voire même contrebalancer leffet de lurbanisation ».
Pour preuve, les analyses démontrent que les effectifs de papillons et la diversité en espèces descargots baissent dès lors quil y a usage de pesticides. Ces substances agissent, en effet, sur les papillons dès leur stade larvaire, les chenilles se nourrissant de plantes. Et, bien quils ne le soient pas tous, les escargots sont exposés de par leur statut dherbivore. Mais, comme le souligne létude, « les pesticides, autrement appelés biocides, sont néfastes à la vie en général ».
1- Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France.
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Il n’y a pas de mauvaises herbes …. il n’y a que des herbes folles ! qu’on se le dise !!
Très inquiétant aussi le projet de carrières de gypse à ciel ouvert prévues sur plusieurs kilomètres de part et d’autre de l’Aqueduc de la Dhuis.Ce corridor écologique entre Paris,la Seine Saint-Denis et la Seine et Marne est indispensable à la faune et à la flore existantes et traverse 2 zones naturelles d’intérêt écologique,faunistique et floristique (ZNIEFF).




