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Un 2ème loup a été tué hier matin dans le cadre de lautorisation interministérielle de tir accordée aux préfets des départements de larc alpin. Comme dans le cas de la louve tuée dans le Vercors, l’animal a été tiré par des gardes de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) chargés d’appliquer le ‘Plan loup 2004′ initié par le ministère de l’écologie. Le loup abattu était un mâle, adulte de forte corpulence, qui fréquentait le massif du Taillefer (Isère). Ce tir est le 2ème dans le cadre du plan loup 2004 qui prévoit 4 ‘prélèvements’.
Le massif du Taillefer constitue, daprès les données des comptages hivernaux, une zone de présence permanente de quelques loups depuis lhiver 2001/2002, sans que pour linstant on puisse certifier la présence dune meute organisée. Sur cette zone, durant la saison estivale 2004, 4 à 5 troupeaux étaient présent, mais pas tous protégés et/ou gardés. Si les attaques sont en hausse par rapport à l’année passée, contrairement à ce qui est annoncé par les autorités, le troupeau qui a subit près de la moitié des attaques (8 sur un total de 18) était sans surveillance humaine tandis qu’aucune mesure de prévention navait été mise en place. A tel point que fin août, la moitié du troupeau a été perdu pendant dix jours’. Officiellement, selon l’administration des patous ont été financés par des fonds publics pour la surveillance des brebis, néanmoins selon la Mission de loup de FNE, aucun patou n’a été observé cet été avec le troupeau. Les patous sont-ils restés attachés à la bergerie, comme on peut hélas le constater avec certains éleveurs… la question est posée !
Les réactions sont évidemment très vives de part et d’autres. Si le ministre de lécologie rappelle son engagement de ‘…rechercher avec attention un équilibre entre la garantie de conservation favorable des populations du loup et le développement dune activité pastorale dans larc alpin’, le millieu associatif avec à sa tête France Nature Environnement (la fédération des associations – FNE) estime que ‘Lacharnement se poursuit méthodiquement, qui plus est sur une zone classée « Natura 2000 », où l’Etat s’engage dans le cadre d’un réseau européen à conserver la biodiversité.’ La fédération considère par ailleurs que ces tirs ne résoudront en rien les problèmes de fond de la filière ovine, et risquent de compromettre la viabilité du loup dans en France.
De son côté, l’ASPAS dénonce aussi l’illégalité de ces tirs et estime que le ministre de l’écologie, S. Lepeltier, va rester dans les annales comme celui qui a relancé l’extermination des loups en France, au 21ème siècle. Enfin, la convention vie et nature (CVN) note que ‘LEtat poursuit son programme honteux consistant à tuer quatre loups dans les ALPES pour de basses raisons politiciennes, ces destructions étant inutiles, cruelles, antiéducatives à légard des obscurantistes qui ont une approche moyennageuse de cette espèce.’
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le 28 octobre 2004 à 12:00
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