
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Aujourdhui, la France et le Cameroun viennent de signer un accord historique en matière de développement durable, avec la conversion de la dette du Cameroun, envers la France (environ 500 millions deuros), en partie en faveur dune gestion durable des forêts du Bassin du Congo, deuxième plus grand massif forestier tropical au monde.
Laccord a été signé dans le cadre du C2D (contrat de désendettement développement), un instrument financier qui concerne les 22 pays reconnus pauvres et très endettés, et qui vise à réduire leur pauvreté par lannulation et/ou la réaffectation de toute ou partie de leur dette. En contrepartie, les bénéficiaires sengagent à utiliser les fonds résultant de cette annulation pour des projets ou programmes dans des domaines concernant léducation, la santé maternelle et infantile, la lutte contre le sida et les maladies transmissibles, léquité des sexes, léradication de la pauvreté et de la faim, le développement durable
Alors que la France est actuellement le seul pays à avoir mis en place un mécanisme financier qui permet de convertir jusquà 100 % de la dette des pays concernés, dans le cadre franco/camerounais, 20 millions deuros seront consacrés uniquement à des actions en faveur de la gestion durable des forêts tropicales camerounaises, ce qui est une première pour le C2D.
Ainsi les forêts tropicales du Cameroun devraient bénéficier dune meilleure application de la réglementation environnementale et être exploitées dune manière durable via la certification. De même, les aires protégées et la faune sauvage devraient être mieux prises en compte, notamment avec des études sur la répartition des espèces menacées telles que les éléphants, les grands singes
et la mise en place de mesures anti-braconnage. Parallèlement, les populations locales devraient également être prises en compte dans les retombées financières de lexploitation forestière
A l’instar du WWF, actif dans la région depuis plusieurs décennies, on ne peut que se féliciter de cette décision.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




