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Deux nouvelles portées doursons viennent d’être signalées dans les Pyrénées centrales, seule zone du massif à accueillir des femelles. Selon les autorités espagnoles, à l’origine de cette information, une des deux femelles serait l’ourse Caramelles, indirectement introduite via sa mère Mellba, pleine au moment de sa capture en Slovénie. Des études et analyses génétiques devraient permettre de préciser lidentité de la seconde femelle, tandis que le nombre doursons serait de 3 ou 4.
Concernant le mâle, l’ours Balou s’étant installé sur ce secteur lannée dernière, l’espoir qu’il soit à l’origine d’au moins une portée est réel, ce qui permettrait d’apporter un peu de diversité génétique à une population ursine qui en manque cruellement. Toutes les naissances enregistrées depuis le début des opérations de réintroduction, en 1997, sont à mettre au crédit du mâle Pyros.
Si ces oursons renforcent le noyau central de la population dours pyrénéens, comptant 19 des 21 ours repérés dans les Pyrénées en 2011, les Pyrénées n’abritent toujours pas une population pérenne durablement, pour des problèmes de consanguinité importante.
Il n’est à ce titre pas surprenant de voir les associations Pays de lOurs-Adet et Ferus de se réjouir de ces naissances, tout en appelant le gouvernement à initier un nouveau plan de renforcement de la population pour y apporter un peu de ‘sang neuf’ et, ainsi, assurer sa pérennité dans le temps, comme l’y oblige la directive européenne « Habitats ».
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Et maintenant, il faut « monter la garde » pour que les chasseurs ne veuillent pas s’offrir (en vrai) une peau d’ourson. Hier soir, Arte présentait un documentaire tourné en Italie qui montrait, entre autres, comment les chiens protégeaient des ours et des loups, dans le parc des Abruzzes, les troupeaux de moutons (en fait de brebis puisque les fermes produisaient du fromage « pecorino » et si les mâles donnaient du lait, ce serait miracle!). Pourquoi, les Ariégeois, en particulier, mais aussi les Alpins du Mercantour pour les loups, sont-ils incapables de dresser des chiens patous ou autres races de chiens bergers pour protéger leurs troupeaux et préfèrent-ils abattre les prédateurs? Est-ce à dire que la France qui compte plus de chasseurs -avec permis- que l’ensemble de pays européens compte aussi plus de « buveurs de sang »? Je tremble pour ces oursons alors que j’ai participé aux manifs de défense de l’ours des Pyrénées.
salut,
un troupeau de moutons et toujours un troupeau de brebis car c’est essentiellement elles qui produisent. les éleveurs utilisent des patous, d’ailleurs ceux ci ont du mal à partager avec les autres utilisateurs de l’espace (les touristes quoi!!!).On dirait que la vie agricole n’est pas assez prenante alors on peut bien encore un peu rajouter de la surveillance aux éleveurs (du troupeau, des chiens à dresser, des touristes à éduquer). Les agris iront au cinéma,sur internet, chez leurs amis faire la fête dans une autres vie…Si vous comprenez ça on est sur la bonne voie pour s’entendre.




