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Bonne nouvelle pour les uns, mauvaise pour les autres, les Pyrénées comptent officiellement deux ours de plus depuis le 29 juin, où les traces de deux oursons de l’année ont été relevées dans le département de l’Ariège. Les oursons et leur mère avaient été préalablement observés le 20 juin, mais l’équipe ours n’a pu valider cette observation qu’en relevant les traces des oursons, une semaine plus tard, dans la commune de Couflens.
S’il faudra attendre des tests génétiques sur des prélèvements de poils ou de fèces, pour connaître le sexe des oursons, il en va de même de l’identité des parents. Néanmoins, le mâle devrait être l’ours Pyros. Introduit en 1997 en provenance de Slovénie, il est notamment connu pour être le père de tous les oursons nés dans les Pyrénées centrales depuis 1998. Une situation qui illustre le paradoxe d’une population ursine en croissance (6 individus en 1995 pour une vingtaine aujourd’hui), mais génétiquement très fragile, pour ne pas dire plus.
En effet, si la découverte de ces naissances peut ravir les tenants des ours, force est de constater que les ours sont en mal de partenaires. Depuis plusieurs années, les seules naissances enregistrées proviennent des Pyrénées centrales, où le mâle Pyros ‘règne en maître absolu’. A l’inverse, les maigres populations orientales et occidentales ne sont constituées que de mâles et appelées à disparaître sans renfort de femelles.
Alors que la réintroduction, en deux temps, de huit ours a montré la viabilité des Pyrénées à accueillir et faire prospérer une population ursine, il est aujourd’hui urgent d’y apporter un peu de diversité génétique, notamment de femelles. C’est dans ce cadre qu’est attendue la présentation du nouveau Plan Ours, à la fin juillet, par la secrétaire d’Etat à l’écologie Chantal Jouanno.
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Super !
plus d’ours dans les Pyrénées et moins de chasseurs !
Excellentes nouvelles que ces naissances ainsi que le souhait (ou l’annonce?) de l’introduction de femelles. Mais, il faudra plus que jamais être vigilant et « faire la chasse aux chasseurs ». Tant que la France battra le record eurpéens des dingues de la gâchette, aucune espèce, y compris l’homme n’est à l’abri. A la pensée qu’un enfoiré à tué la dernière représentante des ours des Pyrénées, je suis saisie d’une « sainte » colère car c’est un acte irréversible.
C’est un souhait des pro. ours, auquel je souscris aussi à titre perso. Néanmoins, au regard du contexte politique actuel, je suis très sceptique…
Pour une bonne nouvelle c’est une bonne nouvelle: les ours des Pyrénées sont slovènes et bientôt consanguins. C’est pas de l’écologie c’est du bricolage! De plus tous ceux qui apprécie le fait qu’il y ait plus d’ours vivent rarement dans la même zone que lui, pourquoi?




