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Le récent refus d’introduire une femelle pour renforcer la maigre population d’ours du Béarn, seuls deux mâles fréquentant cette région, a vu l’association Pays de l’Ours – Adet se tourner vers les précédents ministres de l’environnement pour avoir leur sentiment sur le dossier.
Leur retour ne laisse aucun doute sur leur soutien à cette action. En effet, à l’appel de l’association, la plupart des anciens ministres de l’environnement (1), depuis les premiers lâchers en 1996, soutiennent la restauration de la population d’ours dans les Pyrénées et ont signé le texte de soutien ci-dessous.
Nous, anciens ministres de l’environnement, ayant tous uvré pour la conservation de l’ours brun en France, considérant :
- la situation critique de l’espèce dans les Pyrénées, notamment en Béarn ;
- les engagements internationaux de la France en matière de biodiversité ;
- le succès des opérations de lâcher réalisées depuis 1996 et la bonne adaptation des animaux à leur nouveau territoire ;
- l’efficacité des moyens de protection et des mesures en faveur de la conciliation avec les activités humaines ;
appelons à poursuivre cette action pour la sauvegarde de la biodiversité et soutenons la demande de nouveaux lâchers d’ours dans les Pyrénées portée par les associations avec le soutien des Français.
S’il est indéniable, que pour certains des signataires, il y a une arrière-pensée politique à cet engagement, il n’en est pas moins vrai que la position actuelle du gouvernement marque effectivement une rupture avec la politique menée de manière constante, depuis 15 ans, en matière de conservation de l’ours dans les Pyrénées.
1- Les anciens ministres de l’environnement, encore membres du gouvernement, n’ont pas été sollicités. D’autres sont soumis au devoir de réserve du fait de leur fonction actuelle. En conséquence, l’ours a reçu le soutien de Jean-Louis BORLOO, Yves COCHET, Corine LEPAGE, Nelly OLIN, Dominique VOYNET.
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Voilà un support bien réconfortant.
Cette façon de la jouer borderline par le gouvernement actuel est consternant.
Ca me fait penser au préfet qui a autorisé la chasse sur le territoire.
On se la joue limite et un jour l’irréparable arrive. Il s’agit tout de même de rien de moins qu’une extinction d’espèce.
Ce soutien c’est un peu de responsabilité dans un monde de dégénérés.
Pozzy




