
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Pour nos cousins les orangs-outans, ces singes aux longs bras des forêts asiatiques, une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne est la découverte par des chercheurs indonésiens et des membres de lONG Nature Conservancy dune nouvelle population de ce grand primate. En décembre dernier, lors dune expédition qui les conduisit au cur dune forêt de plus de 800 000 hectares sur lîle de Bornéo, les chercheurs ont trouvé 219 nids, ce qui laisse supposer la présence de plusieurs centaines dindividus, probablement plus de mille estimera Erik Meijaard, écologiste à Nature Conservancy. LONG évalue leffectif total des orangs-outans à quelque 50 000 primates à Bornéo. Cette découverte est donc loin dêtre négligeable. Dans ce site forestier, encore difficile daccès, les singes semblent avoir trouvé refuge et, après un rapide inventaire botanique, les équipes de recherche considèrent que les conditions y sont réunies pour que les orangs-outans salimentent et se développent. Nature Conservancy et ses partenaires locaux espèrent faire de ce site une zone de protection pour enrayer le déclin de lespèce.
Car, en effet, et voici la mauvaise nouvelle, les orangs-outans sont toujours victimes de fortes pressions sur leur habitat : déforestation, coupe de bois illégale et autres plantations pour la production dhuile de palme, sans parler des captures illégales. Pour les deux espèces dorang-outan, Pongo pygmaeus de Bornéo et Pongo abelii de Sumatra, les populations ont connu une chute fulgurante. Daprès un rapport du PNUD (1), elle serait de 91 % depuis le début du siècle dernier à Sumatra, une île indonésienne qui ne compte aujourdhui plus que 7 000 représentants de lespèce. Et lhécatombe se poursuit. Le WWF vient de dénoncer par voie de presse un projet mené par les géants papetiers Asia Pulp and Paper (APP) et Sinar Mas Group (SMG) qui vise à déboiser une zone forestière naturelle dans la province de Jambi, au centre de Sumatra. La semaine dernière, le Centre for Orangutan Protection (COP) informait, à Bornéo, de la construction dun complexe routier de 60 km dans le parc national de Kutai, dernier sanctuaire de la sous-espèce Pongo pygmaeus morio. Le groupe de Kutai qui ne compte aujourdhui quune soixantaine dindividus (alors quils étaient 600 en 2004) risque bien de disparaître avec ce projet de déforestation.
La découverte dun nouveau groupe, dans lEst de Bornéo, si elle est encourageante, ne réduit pas pour autant les menaces que connaissent les autres populations. Plus au Sud à Kutai, ou à Sumatra, lhabitat des orangs-outans se réduit en timbre poste. Lenjeu pour la conservation de cette espèce reste pourtant bien de maintenir plusieurs populations viables, avec leurs particularités, et la fascinante diversité biologique et culturelle que possèdent les grands primates.
1-Programme des Nations Unis pour lEnvironnement, voir le rapport «The last stand of the orangutan», 2007 (en anglais).
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 22 mai 2009 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon
la meilleure nouvelle pour eux, ce serait que les chercheurs leur foutent la paix!
Oui! je suis tout à fait d’accord avec Jackie, on veut tout recenser, dans un monde ou la statistique
est reine, bien que pour moi, elle ne sert à rien!, des chiffres, souvent faux!, on compte les pattes, et on divise par 4!!, ah! zut! c’était des autruches! hi!hi!. Qu’on leur fiche la paix, à tous ces animaux, et surtout, qu’on ne touche pas à leur habitat!.
bravo jackie! tout irait bien mieux si les chercheurs cessaient leurs investigations (voir ma réacton au sujet des queues des lezards)- au mieux ils derangent les animaux , au pire ils les emmenent ds des labos..
« vivre et laisser vivre… »
Si on veut préserver leur habitat commençons par ne plus acheter des objets fabriqués en bois tropicaux venant d’Indonnésie et surtout n’acheter plus de produits contenant de l’huile de palme car leur forêt se voit rasée pour être remplacée en palmeraie sans fin…. alors avant de critiquer le travail des chercheurs, critiquez plutôt celui des lobbings….




