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On peut résumer les principaux défis de la 8e conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, qui souvre aujourdhui à Curitiba au Brésil, à la conservation de la biodiversité, son utilisation durable et le partage des bénéfices qui en sont issus.
Or, adoptée en 1992, la Convention a pour le moment été impuissante à répondre à ces 3 points et notamment au déclin de la biodiversité planétaire. A. Djoghl, le secrétaire de la convention estime ainsi ‘Nous sommes à la veille de la plus grande crise dextinction depuis la disparition des dinosaures.’
Au-delà de lenvironnement, ces trois points sont de plus en plus considérés comme fondamentaux pour la survie de lespèce humaine et notamment la lutte contre la pauvreté, par nombre dexperts. Aujourdhui, la publication dun rapport qui démontre que sauver les pandas, les gorilles ou les tigres, ce nest pas seulement enrayer le déclin de ces espèces, cest aussi contribuer à réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie des populations locales, va également dans le sens des experts.
Réalisé par le WWF, ce rapport est illustré par six projets menés au Népal, en Ouganda, en Inde, en Namibie, au Costa Rica et en Chine. Pour exemple, certaines formes décotourisme basé sur lobservation despèces sauvages dans leurs habitats naturels procurent des ressources économiques non négligeables aux communautés locales. Dans le Parc national Tortuguero au Costa Rica, lexploitation douce des tortues marines vivantes par le tourisme profite bien plus à léconomie locale que le commerce de la viande et des ufs de ces mêmes tortues qui y était autrefois pratiqué.
En Namibie, la création de « réserves communautaires », où la faune sauvage est gérée par les villageois, a permis daccroître les populations des espèces concernées tout en augmentant les ressources économiques des communautés locales, grâce aux profits engrangés avec lécotourisme.
Au Népal, le WWF a aidé des communautés locales à gérer leurs forêts pour en retirer des bénéfices directs tout en restaurant des corridors naturels indispensable à la survie des tigres…
En conclusion pour Susan Lieberman, directrice du Programme du WWF en faveur des espèces sauvages, ‘Il paraît illogique de dépenser des milliards de dollars pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement durable tout en oubliant de tenir compte des liens évidents qui existent entre le développement durable, un environnement sain et la conservation des espèces sauvages ’.
Tigre, parc national Kanha – Inde © WWF-Canon / Chris HAILS
Village traditionnel Himba, Namibie © WWF-Canon / Edward PARKER
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le 20 mars 2006 à 12:00
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