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Selon une récente étude scientifique (1), la compréhension et lutilisation de concepts tels que « même », « différent », « au-dessus » ne sont pas réservées à lhomme et à quelques primates comme on le croyait jusqualors. Des chercheurs viennent de démontrer que les abeilles sont capables de manipuler de tels concepts, notamment pour accéder à une source de nourriture. Le dispositif utilisé présentait un orifice délivrant soit de leau sucrée (récompense), soit une goutte de quinine (punition). Etaient placées autour de ce distributeur, des images dont le dessin et la disposition indiquaient par associations respectives où se trouvaient la récompense et la punition.
Au bout dune trentaine dessais, les butineuses identifiaient sans faute lassociation dimages conduisant à leau sucrée. Elles ont ainsi prouvé quelles comprennent à la fois les concepts de « au-dessus / au-dessous », de « à côté » et de « différence ». Ces travaux remettent en question le fondement selon lequel seuls des cerveaux mammifères, de taille importante, peuvent assurer lélaboration dun savoir conceptuel. Ils montrent également que la formation de concepts est possible sans langage.
1- Parue dans la revue PNAS, cette étude a été réalisée par l’équipe du professeur Martin Giurfa au centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier), en collaboration avec Adrian Dyer de lUniversité de Melbourne (Australie).
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