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Mercredi dernier, deux butaniers sont entrés en collision devant le terminal de Donges, en Loire-Atlantique. L’accident, qui a sérieusement endommagé l’un des navires, a vu 30 tonnes de fioul se répandre dans les eaux du fleuve. Malgré la mise en place dun barrage flottant, les vasières et roselières de Paimboeuf, Corsept et Le Carnet ont été touchées.
Si pour le visiteur non-averti la situation est normale, les oiseaux ne sont pas englués et peuvent toujours voler (le fioul de propulsion n’étant pas visqueux), cette pollution n’est néanmoins pas sans danger. En effet, le fioul, en se fixant sur les oiseaux, diminue fortement le pouvoir isolant de leur plumage et en se nettoyant, les oiseaux ingèrent des particules dhydrocarbures, ce qui les intoxique progressivement.
Fait aggravant, si les roselières sont connues pour abriter une faune très importante et variée (oiseaux, mammifères, batraciens, insectes
), à cette période de l’année, elles constituent un lieu d’hibernation important pour un grand nombre d’oiseaux (bécasseaux, avocettes, gravelots, oies cendrées et autres canards). Ainsi, sur 32 000 oiseaux actuellement présents, 12 000 à 15 000 seraient touchés, selon la LPO (ligue de protection des oiseaux) et des agents de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage). Les animaux touchés sont facilement repérables, leurs plumages présentant des taches d’hydrocarbures bien identifiables. Pour ce qui est du reste de la faune, aucune ‘enquête’ n’ayant été mise en place à ce jour, l’interrogation demeure.
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