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Par un arrêté du 10 janvier 2001, le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l’environnement a prolongé la période de chasse jusqu’au 20 février, pour 8 espèces migratrices d’oiseaux (3 espèces d’oies, le pigeon ramier et 4 espèces de grives). Cet arrêté va à l’encontre de la directive européenne ‘oiseaux’ et des recommandations scientifiques en permettant l’acte de chasse durant la période de migration vers leur lieu de nidification. Aussi, les associations de protection de la nature ont réagi vivement en parlant de ‘trahison de Dominique Voynet’ la ministre de l’environnement – pour la LPO (Ligue de protection des oiseaux), l’ASPAS (association pour la protection des animaux sauvages) estime que ‘le ministère de la chasse est né’, enfin pour le ROC (préservation de la faune sauvage et défense des non-chasseurs) il s’agit d’un ‘arrêté surréaliste’.
Surréaliste apparaît être le mot juste, car en pratique l’arrêté se heurte à certaines aberrations. Comme le note la LPO, les préfets n’ont pas les possibilités de prendre, dans les délais impartis, l’arrêté accordant les autorisations individuelles de tir et surtout comme le note toutes les associations, on peut s’interroger sur la capacité des préfets à partager 210 oies (nombre annoncé par le ministère) et de les attribuer aux milliers de chasseurs que compte chaque département.
Toutefois, si les associations disent vouloir attaquer cet arrêté en justice, curieusement celui-ci n’est pas encore paru au Journal Officel…
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