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Généralement, 2 véhicules chargés de dioxyde de plutonium, traversent la France tous les 7 à 10 jours pour relier lusine de retraitement de La Hague, près de Cherbourg, et les usines de fabrication de MOX – combustible à base de plutonium – de Cadarache et de Marcoule, dans le sud-est du pays. Un accident survenant à ces convois pourraient contaminer des centaines de kilomètres carrés et des milliers de personnes, selon une étude effectuée pour le compte de Greenpeace.
L’étude modélise, sur la base d’hypothèses officielles, les conséquences de 3 types d’accidents : grave accident de la route, grave accident dans un tunnel et attaque terroriste, avec pour chacune d’entre-elles un incendie d’une intensité suffisante pour venir à bout des châteaux FS47, contenant le dioxyde de plutonium.
Tenant compte des conditions météorologiques et de la densité de population des deux principales agglomérations concernées (Paris et Lyon), les prévisons prévoient de quelques dizaines de morts à plus de 10 000 décès à long terme. Selon l’étude, les conséquences d’une telle catastrophe nécessiteraient un périmètre de sécurité pouvant s’étendre jusqu’à 110 km du lieu de l’accident, tandis que des millions de personnes seraient touchées par les retombées de plutonium, source de cancer à long terme.
En outre, la parution de cette étude coincide avec celle du rapport de la commission Vrousos, laquelle estime que ‘La France n’est toujours pas dotée d’une véritable stratégie de gestion du risque pour faire face à une contamination importante du territoire qui résulterait d’un accident nucléaire ou d’un acte de malveillance entraînant une exposition durable de la population’.
Outre-atlantique, bien quayant les mêmes containers pour le transport (FS47), les USA utilisent des camions construits sur mesure, totalement blindés, équipés de systèmes empêchant lenlèvement des containers et escorté de véhicules blindés de transport de troupes. En comparaison, la protection des convois français semble très inférieure, Greenpeace ayant mis en valeur la faiblesse de leur protection en bloquant, durant plusieurs heures, un convoi, l’année dernière. Par aileurs, alors que les analyses américaines arrivent à la conclusion que le container FS47 peut se rompre dans un accident de la route et quun relâchement de 595 g par colis embarqué est possible, lanalyse française, selon l’étude, affiche une confiance absolue dans la sûreté des châteaux FS47, au point que le plus grave accident, considéré comme crédible, ne conduit quau relâchement de 0,07 g.
Résumé de l’étude en français
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le 04 mars 2004 à 12:00
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