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A la veille du forum public sur la réforme du système des transports des marchandises en France et en Europe, le 9 février à Chambéry, France Nature Environnement (FNE) a estimé la situation actuelle du transport de fret, intolérable.
En effet, la part des transports routiers dans le trafic des marchandises est passée de 65% à 76% entre 1987 et 1999, et le transit devrait continuer de croître au rythme actuel de 3% par an. Cette croissance soutenue se fait au détriment des autres modes de transports (voies deau, rail, combinés), dont lefficacité énergétique est au minimum 2 fois supérieure au transport routier. L’objectif affiché de doubler la capacité ferroviaire dans les dix ans ne permettra pas de faire face à cette augmentation de la mobilité du fret.
Globalement, le coût pour la collectivité du passage dun camion traversant la France est de plus de 300 euros si on y inclut les coûts sociaux et environnementaux. Plus du tiers des émissions polluantes sont d’origines routières avec comme principale source les véhicules utilitaires, essentiellement sur les longs trajets. Un tiers des camions de transit transportent une moyenne de 14 tonnes pour une capacité de 34 T. Que dire également des transports générés par la fabrication de yaourts en Grèce à partir de lait provenant d’Allemagne ou encore de pommes de terre hollandaises lavées et épluchées en Italie… Que penser des choix de la SNCF, qui privilégient le TGV et sa filiale routière la SERNAM, qui conduisent à ne transporter par rail que 20% du fret, alors que même aux Etats-Unis, on compte 40% de fret ferroviaire !
Pour FNE, il est urgent de sortir de lillusion « plus de mobilité = plus de développement économique = plus de richesse et plus demploi pour les régions concernées ». L’organisation de défense de l’environnement se prononce ainsi pour la mise en place dune taxe à la tonne kilomètre, permettant de faire supporter au transport routier son coût réel (coûts sociaux et environnementaux). En outre, concernant les transports transalpins, FNE a saisi la CNDP (commission nationale du débat public) pour que soit organisé un réel débat tenant compte des riverains.
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le 11 février 2002 à 12:00
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