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Un centre de recherche appliquée et d’expertises en chimie organique, Analytika dénonce la toxicité potentielle du fioul transporté par l’Erika. L’expertise d’un échantillon du rejet pétrolier de l’Erika (prélevé le 4 janvier 2000 sur les côtes de l’île de Groix) révèle que ce produit contient nombre de substances confirmées et / ou suspectées cancérigènes, par contact cutané.
Le rapport mentionne ainsi que “ En admettant que 15.000 tonnes du chargement de l’ERIKA ont été rejetées à ce jour au rivage, 7 à 9 tonnes de produits plus ou moins hautement cancérigènes ont été déversés sur le littoral atlantique français (et il y a tout lieu de craindre que les rejets qui restent accrochés au fond s’en décrochent à l’occasion de chaque grande marée ou tempête prochaine, pendant plusieurs années…). Il s’agit donc bien, à l’évidence, d’une atteinte majeure et durable à l’équilibre environnemental de ces régions, contrairement à ce que peuvent laisser croire les propos rassurants tenus par toutes sortes de fonctionnaires irresponsables, de la Préfecture de la zone de Défense Ouest (?) et de l’Agence Francaise de la Sécurité Sanitaire des Aliments, sans fondement scientifique, et en contradiction flagrante avec le ‘principe de précaution’.”
Analytika fait actuellement procéder à des contre-expertises de ses analyses par un autre laboratoire.
Si la toxicité et donc la nature du produit est confirmé, ce qui est fort probable, la responsabilité pénale de la société Total est alors engagée. En effet dans ce cas, il y a tromperie sur la cargaison transportée : selon Total, il s’agit d’un carburant de basse qualité (type fuel n°2) qui était destiné à une centrale thermique italienne, alors que selon les analyses il s’agirait plutôt d’un produit du type “ déchets industriels spéciaux “ dont l’incinération obligatoire revient à 1500F la tonne.
En outre, selon la réglementation en vigueur en Europe, tout mélange chimique contenant une proportion supérieure ou égale à 0.1% de composant cancérigène ne doit être manipulé que par un personnel convenablement entrainé (ce qui est loin d’être le cas des bénévoles).
Ndlr : il y a une dizaine de jours, nous avons reçu par email, une information émanant d’un centre de soins hollandais qui traitait des oiseaux victimes de l’Erika, et qui mentionnait que outre une mortalité anormalement élevée, les oiseaux développaient des pathologies cancérigènes. Après renseignement auprès des centres de soins français, l’information n’ayant pas été confirmée, cela n’avait pas été publié. Toutefois aujourd’hui, à la révélation des analyses menées par Analytika, les constatations du centre hollandais apparaissent crédibles.
Les rapports sont disponible sur le site Analytika
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