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Lors de la 9ème conférence sur le climat, à Milan, les Etats ont reconnu que les changements climatiques affectent gravement lenvironnement et le développement économique de toutes les régions du monde et quils constituent le plus grand défi auquel ils devront faire face dans les années à venir. Aussi, un grand nombre des 180 délégations présentes ont réaffirmé leur soutien à l’accord dont le but est de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement de la planète. par ailleurs, si des mesures étaient prises suffisamment tôt, les participants ont estimé que la croissance économique et les politiques relatives au climat étaient compatibles.
La conférence a permis d’adopter les derniers éléments qui étaient nécessaires à la mise en uvre du protocole. Les délégués ont notamment décidé, de mettre en place un nouveau fonds pour indemniser les pays pauvres victimes des conséquences de la montée des températures (Union européenne, Canada, Islande, Nouvelle-Zélande, Norvège et Suisse ayant réitéré leur contribution annuelle de 410 millions de dollars aux pays en développement).
Les plantations de forêts déductibles des émissions de GES, dénommées ‘puits de carbone’, ont été enfin clairement définis. Seul les forêts constituées d’arbres de plus de 2 mètres, dont le feuillage recouvre plus du dixième de la surface seront acceptées, les plantations d’une seule essence et/ou de variétés transgéniques étant possibles selon la législation du pays.
Malgré ces précisions, l’avenir du protocole de Kyoto sur la réduction des GES reste toujours aussi incertain. Conclu en décembre 1997 et ratifié par 120 Etats, le protocole ne pourra être appliqué que lorsquun minimum de 55 pays, représentant 55 % des émissions de GES des pays industrialisés en 1990, l’auront ratifié. Pour y parvenir la ratification des USA et/ou de la Russie est donc obligatoire (respectivement 36% et 17% des émissions de GES). Si les Etats-Unis ont annoncé ne pas vouloir signer l’accord, la Russie continue d’être ambigüe, aucune décision russe n’étant attendue avant l’élection présidentielle de mars.
La conférence a également été l’ocassion pour l’organisation qui représente les 155 000 Inuits du Canada, d’Alaska, du Groenland et de Russie d’annoncer qu’elle envisageait de déposer un recours juridique devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme pour ‘Mise en péril du mode de vie ancestral du peuple Inuit, du fait des changements climatiques provoqués par les activités humaines.’ En effet avec la fonte de la banquise, le mode de vie ancestral des Inuits est appelé à disparaître, tout comme les animaux qui en dépendent comme l’ours blanc.
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