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Le 29 novembre 2001, Greenpeace a dénoncé la préparation secrète d’un transport maritime de déchets hautement radioactifs entre la France et le Japon. Le départ de ce transport est attendu en milieu de semaine prochaine à Cherbourg (France). En dépit de l’alerte permanente concernant la sécurité des installations nucléaires dans le monde entier (impliquant des batteries de missiles antiaériens, des avions de chasses, des forces militaires et la mise en place de zones d’interdiction de survol), cet imminent transport sera assuré par un cargo non armé !
Greenpeace qualifie ce transport de déchets hautement radioactifs, de ‘Tchernobyl flottant’ car il contiendra plus de radioactivité (estimée à 76 millions de curies) que ce qui fût relâché au cours de la catastrophe de Tchernobyl. Au total, 152 conteneurs de déchets vitrifiés composeront la cargaison du bateau et constitueront l’un des plus importants transports qui n’ait jamais eu lieu.
‘Les pays d’Amérique Latine et des Caraïbes ont appelé à l’arrêt de ces transports dans leur eaux territoriales’ explique Damon Moglen, porte parole de Greenpeace International.
Ce prochain transport nucléaire à destination du Japon naviguera dans un climat d’opposition accrue à l’industrie du plutonium. Suivant les déclarations de l’Association des Etats des Caraïbes (ACS), du Groupe de Rio des Ministres des Affaires Etrangères d’Amérique Latine et du Parlement d’Amérique Centrale, la question de l’interdiction de tels transports a été portée à l’agenda de la réunion des Etats des Caraïbes et d’Amérique Latine lors du sommet OPANAL (agence pour l’interdiction des armes nucléaires en Amérique Latine et dans les Caraïbes).
Ces déchets vitrifiés sont issus du procédé de séparation du plutonium des combustibles usés japonais, réalisé par l’usine de retraitement de Cogema-La Hague, sur la côté normande. Ces déchets vont être acheminés pour un stockage temporaire à l’installation nucléaire de Rokkasho-Mura, au nord du Japon.
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