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A l’unanimité, l’organisation internationale maritime – OMI – a décidé, le 5 octobre 2001, d’interdire à partir du 1er janvier 2003 l’utilisation, dans le secteur maritime, de peintures pour navires au TBT. Cette substance utilisée pour protéger les coques des navires a été mise sur le marché dans les années 70. Les dégâts du TBT sur l’écosystème marin ont été immédiats, le pesticide se révélant être un perturbateur hormonal. Après une trentaine d’années d’utilisation, des concentrations importantes de cette substance ont été observées dans les ports mais aussi le long de toutes les routes maritimes.
La conférence de l’OMI s’est alignée sur l’appel lancé à l’industrie des peintures maritimes par les ministres belges, tout en renforçant leur position. En effet dans la déclaration finale de l’OMI, l’industrie chimique (productrice de la substance) est elle aussi appelée à arrêter la production du TBT. En outre, Greenpeace, qui a mené campagne durant plusieurs années contre ce pesticide, note que les mesures prises en ce qui concerne les peintures de remplacement sont sans doute encore plus importantes que l’interdiction du TBT. En effet, l’accord stipule que le principe de précaution sera utilisé pour évaluer les peintures utilisées pour se substituer à celles contenant du TBT. Les défenseurs de l’environnement et les autorités n’auront donc plus – comme ce fut le cas pour le TBT – à apporter la preuve irréfutable de la toxicité du produit (ce qui ne peut se faire qu’après une atteinte à l’environnement).
Afin de pouvoir intervenir légalement contre tout navire contrevenant à l’interdiction dès 2003, l’OMI invite les états à transposer sans attendre ce traité dans leurs législations.
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