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Un rapport réalisé par J. Muller, directeur de recherche honoraire au CNRS, et A. Mourot, ingénieur géophysicien, en décembre 2001, démontre la situation géologique aberrante du site de Bure (Haute-Marne) comme laboratoire pour lenfouissement des déchets radioactifs, si ce site devait servir de centre de stockage de déchets hautement radioactifs.
En effet, contrairement à lANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) qui estimait en 1999 que le secteur ne comportait aucune traces de failles à rejets verticaux, une recherche effectué en octobre 2001 à permis aux 2 chercheurs de mettre en valeur lexistence de failles et décrochements à faible rejets vertical accompagnés localement dune intense fracturation.
En outre, les fichiers du RENASS (Réseau national de surveillance sismologique) révèlent lexistence de plusieurs séismes dans la région de Bure, avec une augmentation de leur fréquence depuis 4 années. Même si lamplitude des séismes est faible de 1,9 à 2,7 pour les chercheurs cela prouve que la région est soumise à des contraintes pouvant déboucher sur un séisme plus important, comme ce fut le cas par le passé. En effet, aux archives départementales de la Haute-Marne on trouve en 1784 violente commotion (tremblement de terre) qui renverse quelques maisons à Neufchâteau le 5 décembre ainsi que en avril 1885, affaissement de terre à Chantraines, la côte est descendue de 4 mètres à la suite dun tremblement de terre….
En conclusion, les 2 chercheurs sinterrogent sur la gestion à long terme du laboratoire souterrain, sachant quà cause de la proximité dune faille sismique active, létanchéité des galeries sera difficile sinon impossible à garantir avec un risque de pollution des nappes phréatiques, leau circulant dans les discontinuités de la roche.
Enfin, A. Mourot sinterroge sur la disparition récente, des fichiers du RENASS, de séismes dans la région de Bure. Néanmoins pour M. Granet, du RENASS, seul les séismes lié à lactivité humaine (explosions de carrières…) sont supprimés de la base.
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