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Des études effectuées sur le site de Bure dans la Meuse, destiné à accueillir un laboratoire pour l’enfouissement de déchets radioactifs, viennent d’être rendues publique par leurs auteurs, Jacques MULLER, géologue et directeur de recherche au CNRS et André MOUROT, géophysicien. Les conclusions des 2 chercheurs sont éloquentes, non seulement BURE est situé sur une faille majeure transcontinentale active, mais de plus, tout le massif local est constitué d’un réseau de failles multiples, voie de pénétration pour l’eau.
Si l’eau est pompée pendant la phase actuelle de creusement du centre, même étanchées artificiellement comme prévu, les galeries du centre de stockage souterrain finiront fatalement par être atteintes par l’eau. Ainsi, pour les collectifs d’opposants à Bure, en mettant en œuvre l’enfouissement, on programme la contamination irrémédiable des nappes phréatiques attenantes et de graves questions se posent :
- pourquoi l’ANDRA (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a-t-elle masqué sciemment certaines failles sur les cartes et manipulé celles-ci ?
- pourquoi les autorités locales et nationales cautionnent de telles méthodes ?
© Jacques Muller – Géologue
De plus A. Mourot rappelle que la zone est active avec 4 à 5 séismes (pas très importants, mais suffisant pour faire évoluer les failles) dans les 14 dernières années. Aussi pour J. MULLER et A. MOUROT, il faut stopper d’urgence la construction de ce laboratoire, qui n’apprendra rien sur la géologie du terrain. La nature du sous-sol ne se prête manifestement pas au stockage de déchets nucléaires à très longue toxicité qui se prépare à BURE. Aucun sous-sol au monde ne peut accueillir ni confiner, en totale sécurité, de tels éléments contaminants sur des centaines et milliers d’années.
Suite à ces révélations, les collectifs d’opposants à BURE exigent des contre-expertises réellement indépendantes sur le chantier afin qu’émerge enfin la vérité sur le projet d’enfouissement et que celui-ci soit définitivement stoppé.
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