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Le 19 juin dernier, une mission de recherche de Greenpeace a mis en lumière l’héritage nucléaire laissé par les opérations d’immersion : des milliers de fûts de déchets radioactifs, immergés par le Royaume-Uni entre 1950 et 1963 sont rongés par la rouille à 100 mètres de profondeur, à 15 kilomètres au nord-ouest du Cap de La Hague (France).
Si en 1993, le traité des Nations Unies qui réglemente l’immersion des déchets en mer a interdit toute immersion de déchets radioactifs, cet accord n’englobe pas l’évacuation en mer des déchets radioactifs à partir d’une conduite de rejets située à terre. Depuis, en 1998, les ministres de l’Environnement des pays membres d’OSPAR (organisation intergouvernementale qui réglemente la pollution maritime dans l’Atlantique Nord-Est) ont décidé de réduire ou d’éliminer les rejets radioactifs d’ici 2000, afin d’obtenir d’ici 2020, des niveaux de radioactivité artificielle dans l’environnement proches de zéro. Néanmoins,le vote par la France et la Grande-Bretagne de cette résolution n’a pas incité ces 2 pays à mettre en pratique la décision. Ainsi, chaque année les complexes de retraitement de La Hague et de Sellafield rejettent en mer des centaines de millions de litres de déchets radioactifs.
A la veille de l’ouverture de la réunion annuelle de la Commission OSPAR, à laquelle le Danemark soumet une proposition d’interdiction immédiate du retraitement, Greenpeace rend public un sondage effectué dans les pays européens qui font retraiter des combustibles nucléaires usagés dans les usines de La Hague et de Sellafield. Une écrasante majorité des citoyens de chaque pays où les sondages ont été effectués ont exprimé leur soutien à une interdiction des rejets radioactifs en mer (94% en Allemagne, 87% en Suisse, 85% au Royaume-Uni, 81% aux Pays-Bas, 80% en France, 79% en Espagne et 69% en Belgique.
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