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Le sommet des forêts anciennes, qui rassemblait plus de 130 ministres de l’environnement, vient de se terminer sans réelles avancées. Bien que les gouvernements aient reconnu le taux alarmant et sans précédent auquel la biodiversité est détruite par les activités humaines, ils n’ont pris aucune décision pour inverser cette tendance dans les forêts anciennes qui abritent près de 80 % de la biodiversité terrestre. Pourtant certains pays, comme la France et l’Allemagne, avaient montré la voie en début de sommet et proposé des mesures concrètes pour stopper cette destruction effrénée. L’Europe leur avait emboîté le pas. Mais le Brésil, le Canada et la Malaisie ont ‘sabordé’ la réunion et n’ont accepté aucun accord raisonnable.
Toutefois, la proposition française de créer un groupe de travail sur les forêts a été retenue. Ce groupe, créé pour 2 ans, regroupe 15 pays du Nord et du Sud, et assurera le suivi de la mise en oeuvre du programme qui recommande l’application du principe de précaution. Par ailleurs, les états s’engagent à stopper, d’ici 2010, la déforestation et la perte de biodiversité forestière, ainsi qu’à assurer une utilisation durable des ressources forestières.
Néanmoins comme le note Greenpeace, la déclaration finale :
- ne suspend pas les activités industrielles dans les forêts anciennes, le temps de mettre en place un plan de conservation et d’exploitation durable des forêts;
- ne permet pas de lutter contre l’exploitation et le commerce illégaux de bois et aucune mesure réelle n’a été prise en vue d’une certification écologique des produits forestiers;
- ne prévoit aucun fonds budgétaire pour financer la conservation des forêts et leur exploitation durable.
Pour G. Henne, de Greenpeace International, ‘Au lieu d’avancées significatives, les gouvernements se sont contentés de tous petits pas qui n’ont aucune chance de résoudre la crise que connaissent actuellement les forêts anciennes.’
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