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Le bilan de la première semaine de discussions n’est pas glorieux, avec des négotiations qui restent essentiellement centrées sur le commerce et lénergie, principalement au profit des pays riches. Aussi pour le WWF, les chefs dEtat se doivent de renverser la tendance bureaucratique mondiale et placer les hommes et lenvironnement au centre du Sommet de la Terre.
Ainsi, au bilan de la première semaine, on peut retenir pour :
- l’énergie : organisation d’un large débat sur les objectifs dénergie renouvelable, malgré lopposition des Etats-Unis, de lAustralie, du Canada et du Japon. Le Brésil, la Norvège, le Mexique, les Philippines, le Vénézuela et lArgentine soutiennent un objectif de 10% de nouvelles énergies renouvelables dici à 2010. La position de l’Union Européenne sur cet objectif n’est pas encore connue;
- l’eau douce : rédaction d’un texte pour diviser par deux le nombre de gens nayant pas accès à un système sanitaire dici à 2015 (seuls les Etats-Unis et lAustralie refusent cet objectif). Cependant, le WWF sinquiète de ce que les gouvernements nincluent pas dans le texte une mention assurant laccès à leau non seulement pour les hommes mais aussi pour la nature;
- la biodiversité : des principes déjà approuvés semblent devoir être remis en question;
- les produits chimiques : le principe de précaution n’est pas retenu, et laccord de Johannesbourg est moins consistant que dautres accords déjà existants;
- l’environnement marin : adoption d’un texte comprenant un objectif de réalimentation des stocks de poissons altérés dici à 2015 et lélimination des subventions néfastes (surpêche…). Toutefois le texte ne contient pas de réel plan daction;
- le commerce : rédaction d’un texte qui remet la mondialisation à lordre du jour avec notamment :
- lOMC (Organisation Mondiale du Commerce) qui nincluera pas daccords internationaux sur lenvironnement;
- le caractère primordial du principe de précaution établi lors du 1er Sommet à Rio en 1992 qui nest pas reconnu;
- l’absence dengagement de mettre un terme aux subventions qui portent atteinte à lenvironnement, comme dans le domaine de lagriculture et de lénergie.
Sur ce dernier point, la pratique des subventions n’est pas prête d’évoluer, les USA venant de voter une nouvelle augmentation des subventions à leurs agriculteurs et la politique agricole commune européenne (la PAC) ayant de puissants supporters en Europe. Enfin, pour illustrer la dimension du problème, il est intéressant de savoir que le cumul des subventions agricoles européennes et américaines s’élèverait chaque année (selon le quotidien Le Monde) à quelque 350 milliards de dollars, soit 7 fois plus que l’aide publique des pays de l’hémisphère Nord au développement de ceux du Sud.
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