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Lundi 14 février 2000, le Conseil supérieur wallon de la chasse se réunira pour émettre un avis sur les projets d’arrêtés, du ministre José Happart, en matière de chasse. Les associations de protection de la nature (l’AVES, la Société d’études ornithologiques, la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux, Jeunes et nature, Inter environnement Wallonie, WWF, etc…) dénoncent le manque de transparence et de concertation de ces projets.
Au vu des récents articles de presse (La Meuse 24/01/2000; Vers l’Avenir 05/02/2000) et des rares informations qui ont filtré du Cabinet du ministre, les associations de protection de la nature s’inquiètent de la teneur de certains projets d’arrêtés en matière de chasse. Si ces arrêtés devaient être appliqués, ils représenteraient un retour en arrière radical, tant sur le plan de l’éthique et de l’équilibre de la faune que du maintien de la biodiversité.
Parmi les mesures les plus inacceptables on notera :
- l’usage restreint du pirch (chasse à l’affût) outil de régulation qualitative, au profit de la battue – méthode non sélective – pour la chasse au ‘ grand gibier ‘,
- l’autorisation de la chasse et la destruction des petits carnivores sauvages jusqu’ici protégés ‘ passivement ‘, la belette, l’hermine et la martre. Or, ces carnivores en se nourrissant quasi exclusivement, et en grandes quantités, de petits rongeurs (mulots, campagnols, souris …) limitent la pullulation des rongeurs qui entraînent les dégâts que l’on sait aux cultures,et à la régénération forestière,
- Le ministre veut aussi autoriser l’usage de sources lumineuses de nuit, pour détruire le renard. Cette mesure est non seulement sans effet sur la dynamique des populations de renard – ce que démontrent plusieurs études scientifiques – , mais en plus elle ouvre toute grande la porte au braconnage tant décrié. Cette technique, actuellement interdite, est en effet utilisée par les seuls braconniers. En la légalisant, il deviendra impossible de faire la différence de nuit entre un chasseur et un ‘ hors-la-loi ‘ ! Par ailleurs, l’utilisation des bacs à lumière est une source de perturbation pour le reste de la faune, qui ne trouve souvent plus la quiétude que la nuit,
- l’autorisation de l’usage de chiens pour éliminer le renard. S’il s’agit du déterrage au terrier, cette mesure sera extrêmement préjudiciable au blaireau, une espèce légalement protégée, qui partage souvent ses terriers avec le renard.
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le 19 février 2000 à 12:00
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