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Dans le secteur des grandes cultures, l’augmentation des rendements s’est naturellement accompagnée d’une utilisation accrue d’engrais. Actuellement la tendance est à la baisse aussi bien pour les pesticides (300 000 tonnes/an) que pour les engrais (16 millions de tonnes/an), mais cette diminution du volume utilisé peut être imputée au fait que des principes actifs plus spécifiques ou plus concentrés ont été mis au point.
L’agriculture biologique offre des impacts environnementaux, sociaux et économiques positifs (respect de l’environnement, emplois, etc…). Par ailleurs, certains types d’exploitation (pâturage contrôlé, présence de haies et d’arbres, etc…) peuvent s’avérer essentiels pour préserver la qualité des sols. Le nombre d’exploitations biologiques (certifiées ou en cours de reconversion) est passé de 35 476 en 1993 à 93 830 en 1997. Durant cette période, la superficie a plus que doublée, passant de 889 919 hectares à 2 209 866 h. En 1997, l’agriculture bio représentait 1,6 % environ de la surface agricole utilisée totale et 1 % du nombre d’exploitations agricoles dans l’Union européenne.
Dans beaucoup de régions de l’Union européenne, de graves préoccupations ont été exprimées à l’égard de la quantité d’eau prélevée par l’agriculture à des fins d’irrigation. En ce qui concerne la qualité de l’eau, l’agriculture est une importante source de déversement de nitrates et de phosphates qui atteignent les réserves d’eau potable. La directive européenne en la matière, a fait siens les principes du pollueur-payeur et de la prévention à la source, toutefois son application laisse à désirer. Sa non-application sur les nitrates suscite des inquiétudes, car un rapport de 1995 indique que sur 22 % des superficies agricoles, les taux en nitrates des eaux souterraines sont supérieurs à la concentration maximale admissible de 50 mg/l, et la tendance est à la hausse. De ce fait, des sources d’eau potable doivent être condamnées ou soumises à un traitement coûteux.
En dépit des résultats positifs obtenus dans les zones faisant l’objet de mesures agroenvironnementales, l’érosion des sols continue de s’aggraver. En Europe, environ 157 millions d’hectares subissent les effets de l’érosion.
L’agriculture, en particulier à cause de l’augmentation du nombre d’animaux au cours des 40 dernières années, est la principale source d’émissions d’ammoniaque qui entraînent une acidification des sols et de l’eau et contribuent à la dégradation des forêts par les pluies acides. En outre, l’agriculture est une importante source d’émissions de méthane et de protoxyde d’azote provenant respectivement de la production animale et des engrais, ce qui contribue à l’effet de serre.
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