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La Cour de Justice européenne estime que l’Italie, avec la ville de Milan, manque à ses obligations pour le traitement des eaux urbaines résiduaires déversés dans des zones sensibles. En effet, une directive européenne, de 1991, impose la mise en place de systèmes de collecte de ces eaux, au plus tard fin 1998, pour les soumettre à un traitement plus rigoureux.
La ville de Milan ne dispose pas de station d’épuration et les rejets de 2.7 millions d’habitants se déversent, sans traitement préalable, dans le complexe Lambro-Olona et, par la suite, dans le delta du Pô (identifié zone sensible par l’Italie), qui se jette dans une zone très polluée de l’Adriatique.
Si le gouvernement italien a soutenu que la ville de Milan n’est pas concernée par la directive, car ses eaux ne se déversent pas directement dans des zones sensibles, la Cour de Justice, dans l’arrêt qu’elle vient de rendre, déclare qu’il est indifférent , à cet égard, que les eaux usées se déversent directement ou indirectement dans une zone sensible, la directive ne faisant aucune distinction, selon que les rejets sont directs ou indirects.
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