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Le rapport de la mission parlementaire sur le loup, présenté le 20 octobre 1999, préconise l’éradication du loup et son maintien dans des zones clôturées des parcs nationaux du Mercantour et des Ecrins. France nature environnement (FNE) constate qu’il est plus facile de faire du loup un bouc émissaire, que de se pencher sur les problèmes de fond de l’élevage ovin (liées entre autres à la mondialisation des marchés et à la sous-valorisation du métier de berger).
Le loup est un animal territorial, chaque meute occupe un espace vital de 200 à 250 km2. Quand les jeunes atteignent l’âge de 2 ans, ils partent à la recherche d’un territoire vacant, susceptible de leur procurer une nourriture suffisante, notamment l’hiver. Il apparait donc purement irréaliste et inadmissible de cantonner un animal sauvage comme le loup à 2 parcs nationaux. En outre, même si la loi française et la convention de Berne qui le protègent, admettent une possibilité de dérogation en cas de dommages importants au bétail (à la condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que cela ne nuise pas au bon état de conservation de l’espèce), le rapport préconise des solutions sans commune mesure avec les dérogations prévues par les textes légaux. L’application de ce rapport, mettrait une fois de plus la France en infraction au regard de l’Europe.
Pour conclure, ce rapport nie la réalité du terrain, qui montre que le loup et les moutons peuvent cohabiter si les moyens de protéger les troupeaux sont donnés aux bergers et si ceux-ci acceptent de les appliquer. A ce titre dans le parc national du Mercantour, la prédation du loup sur le bétail chute au fur et à mesure que les moyens de protections sont installés.
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