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Malgré une population française de loups en baisse notable (moins de 30 individus), le gouvernement vient de donner la possibilité aux préfets concernés par la présence du loup, d’autoriser la destruction d’un loup dans leur département. Au total ce protocole de tir rend possible et légale la destruction de 6 loups (1 par département) durant le second semestre 2001, menaçant ainsi de réduire d’un quart la population de loup en France.
Pour F. Deck de la fédération des associations de protection de la nature, France Nature Environnement – FNE – ce plan est inacceptable et l’état se décharge encore un peu plus de sa mission de conservation de la nature en laissant aux préfets, objets de pressions au niveau local, le choix de la décision d’abattage finale.
Bien que la mise en oeuvre des 3 moyens de prévention que sont la garde du troupeau par des chiens, la présence d’un berger et le regroupement des animaux la nuit, montre son efficacité quotidiennement, la décision de tir n’est pas conditionnée à leurs présences. Enfin, l’ensemble des territoires fréquentés par le loup (y compris les réserves naturelles) sont concernés par le protocole de tir à l’exception des zones centrales des parcs nationaux.
Côté associatif, FNE et le ROC (ligue pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs) ont prévenu qu’elles allaient intervenir pour l’annulation du protocole. Ainsi, le ROC déposera au Conseil d’état, dès l’enregistrement de la requête prévue par FNE, un mémoire exposant les faits et moyens de droit.
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