
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Alors que le sanctuaire international de cétacés en mer des Ligures (signé le 25 novembre 1999 par la France, l’Italie et Monaco) n’est pas encore ratifié, ni reconnu par les autres pays du bassin méditerranéen, le WWF France devance sa mise en oeuvre effective en lançant le programme “Cap Ligures”.
Avec le soutien financier de la fondation Nature et Découverte, l’association lance un ambitieux programme de protection des cétacés méditerranéens dans le sanctuaire. Les objectifs fixés sont :
- d’améliorer les connaissances scientifiques sur les cétacés méditerranéens,
- de réduire les facteurs de mortalité non-naturelle en travaillant en collaboration avec les opérateurs économiques du sanctuaire,
- de sensibiliser et d’éduquer à la protection de l’environnement marin et littoral méditerranéen.
Le volet recherche du programme “Cap Ligures” se déroulera sur 4 ans et débutera dès cet été, avec le recensement et la localisation des grands dauphins, Tursiops truncatus, médiatisés par les dauphins “ambassadeurs” et la série TV Flipper. Bien que connue du grand public, c’est l’espèce où le manque de données est le plus flagrant et qui, à cause de sa présence côtière, entre le plus fréquemment en conflit avec l’homme, principalement les pêcheurs.
Les années suivantes, le même travail sera réalisé pour les autres espèces (rorqual commun, dauphin bleu blanc, etc…).
Le regroupement des données recueillies par ce programme avec les zones d’activités humaines, permettra l’identification des zones d’interaction homme/cétacés. Le repérage de ces zones fournira des éléments importants pour la gestion du sanctuaire et devrait pouvoir conduire à la limitation de l’impact des activités touristiques, du transport maritime et de la pêche.
Les menaces les plus importantes sont liées à :
- la présence constante de 250 à 300 pétroliers, ce qui fait de la méditerranée la mer la plus menacée par les catastrophes pétrolières : 35 % du pétrole mondial y transite et on estime que 880 000 tonnes d’hydrocarbures y sont déversées chaque année,
- aux rejets de produits toxiques (métaux lourds, etc…) liés aux activités industrielles sur le littoral,
- la présence de nombreuses décharges publiques en bord de mer,
- aus filets dérivants, lesquels seront interdit pour les seuls bateaux de la communauté européenne à partir de janvier 2002,
- l’afflux de touristes et le surcroit d’activité en résultant, 180 millions de touristes par an, les 20 pays riverains de la méditerranée constituant la première destination touristique mondiale.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




