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Conformément au Protocole de Madrid, depuis janvier 1998, toute activité exercée en Antarctique doit être soumise à déclaration préalable ou autorisation. A ce titre, le 18 mars, T. Saïfi, la secrétaire d’Etat au développement durable, a présenté devant le Sénat un projet de loi qui doit permettre à la France de mettre en oeuvre les dispositions du Protocole de Madrid (4 octobre 1991). Le projet de loi prévoit, outre un régime de déclaration préalable et d’autorisation de toutes actions en Antarctique, la réalisation d’une évaluation d’impact de ces activités et la modification, la suspension ou l’annulation de ces activités si leur impact est incompatible avec la protection de l’environnement.
C’est en 1959 que la communauté internationale a commencé à se pencher sur cet espace vierge, point d’observation irremplaçable de certaines populations animales et mémoire du climat mondial dans ses neiges et dans ses glaces. Ainsi, la signature du Traité de Washington, le 1er décembre 1959, conférait à l’Antarctique un statut international unique, bloquant les revendications de possession des différents Etats. La prise de conscience des enjeux, que représente ce continent au regard de l’environnement mondial, est arrivée ultérieurement et a donné lieu en 1991, à la signature du protocole de Madrid.
Le protocole fait du continent austral une réserve naturelle, consacrée à la paix et à la science. Il stipule que la protection de l’environnement et la valeur intrinsèque de l’Antarctique constituent des éléments à prendre en considération dans l’organisation et la conduite de toute activité, dans la zone du Traité de Washington.
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