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La déviation de Bedous fait partie d’un projet d’axe autoroutier européen E7, dessiné au début des années 90, et reconnu maintenant par de nombreux observateurs comme écologiquement et économiquement insensé : un coût de plus de 5 milliards de francs, 1000 poids lourds par jour et une vallée définitivement défigurée. En mai dernier, suite à une manifestation d’associations locales, nationales et internationales la Ministre de l’environnement et le Ministre des transports avaient affirmé que la RN 134 est ‘ un axe qui n’a pas vocation à être le support d’un itinéraire de grand transit international ‘, néanmoins les travaux ont repris début septembre.
Le 2 octobre, des militants de Greenpeace occupaient depuis le lever du jour le chantier de construction de la déviation de Bedous en vallée d’Aspe, tandis qu’un groupe d’agriculteurs bloquaient l’accès au chantier avec leurs tracteurs. Ils ont été rejoints dans la matinée par les associations locales et les représentants des commerçants et acteurs sociaux professionnels de la vallée.
Cette nouvelle action des associations de la vallée d’Aspe s’est déroulée dans le cadre d’une journée d’action contre les transports par camions, où des associations ont manifesté durant toute la journée en France ainsi qu’en Suisse et en Autriche, leur opposition à une politique du tout routier et de nouveaux axes routiers à travers les Alpes et les Pyrénées.
‘ Cette nouvelle tranche de travaux va totalement à l’encontre de la déclaration des ministres. La pseudo-déviation de Bedous est en fait un des maillons de l’axe à grand gabarit dont on nous dit ne plus vouloir. La cohérence du gouvernement devrait imposer que ces travaux ne se fasse pas, tout simplement ! ‘ a réaffirmé Bruno Rebelle de Greenpeace. Le 5 octobre après minuit, plus de cent représentants des forces de l’ordre ont évacué les militants qui occupaient le chantier de construction. Sur ordre du sous-préfet, la seule photographe présente à ce moment là sur les lieux s’est vue retirer sa carte de presse et empêchée de prendre des photos de l’évacuation. Greenpeace s’étonne en outre de l’interpellation de Eric Pététin alors que l’ensemble de l’opération a été principalement conduite par ses militants, à l’initiative du Collectif Alternatives Somport dont l’association fait partie.
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