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Le ministère de l’environnement vient de publier des tableaux présentant, agglomération par agglomération et polluant par polluant une synthèse des résultats de la surveillance de la qualité de l’air sur la période 1991-2000.
Les réseaux de mesure de la qualité de l’air sont en extension et le nombre de polluants mesurés est de plus en plus important. En outre des efforts sont fait dans le traitement et la diffusion au public des résultats en temps réel. Toutefois pour évaluer avec certitude l’évolution de la qualité de l’air, il est nécessaire d’avoir un certain recul (un minimum de 5 ans est généralement admis) aussi, le recul est insuffisant pour avoir une idée fiable de l’évolution dans de nombreuses agglomérations.
Néanmoins, on peut retenir les tendances suivantes :
- baisse de la teneur en plomb en 2000. La suppression du plomb tétraéthyle pour augmenter l’indice d’octane des carburants aura permis de diviser par trois les émissions par rapport à l’année précédente.
- les concentrations de dioxyde de soufre continuent de baisser, au rythme d’environ 10 % par an depuis cinq ans. Cette évolution s’explique notamment par l’amélioration des combustibles et carburants, la désulfuration des fumées des grandes installations de combustion …
La situation reste cependant préoccupante sur des agglomérations fortement industrialisées comme Le Havre, Fos-Berre, Rouen …
- les concentrations de dioxyde d’azote baissent légèrement sur les cinq dernières années, de quelque 1 à 5 % par an dans la plupart des agglomérations. Cette évolution est à mettre en relation avec les modifications des automobiles qui constituent les principaux émetteurs de ce polluant. Si les concentrations moyennes annuelles sont aujourd’hui presque partout inférieures à 50 µg/m3, la valeur limite de 200 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 175 heures dans l’année n’est pas respectée sur des sites proches du trafic automobile.
- diminution des maxima d’ozone constatée en 2000. Néanmoins cela s’explique davantage par les conditions météorologiques de l’été (températures et ensoleillement faibles), que par la baisse des polluants qui sont à l’origine de sa création.
Toutefois, hydrocarbures, particules fines, benzène …. sont encore insuffisamment mesuré, à ce titre le ministère de l’environnement à demandé aux organismes de surveillance de la qualité de l’air d’accélérer la mise en place de leur surveillance.
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le 23 janvier 2001 à 12:00
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