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En moins de 10 jours, plus de 300 dauphins ont été retrouvés morts sur la côte atlantique entre la Loire Atlantique et les Landes. Près de 90% des animaux étaient des dauphins communs (l’espèce la plus fréquente dans la région), les 2 autres espèces étaient des dauphins bleu blanc, vivant plus au large, et des marsouins.
Si normalement en hiver, seul une dizaine d’échouages sont constatés chaque semaine, avec un total sur l’année d’environ 200 animaux échoués, de tels phénomènes ne sont pas exceptionnels. En effet depuis la fin des années 80, des échouages similaires, limités sur une courte période, ont été relevés en France, mais aussi en Ecosse par exemple.
S’il est impossible d’affirmer la cause réelle de ces échouages massifs mais ponctuels, pour V. Ridoux, directeur du centre de recherche des mammifères marins (CRMM) de La Rochelle, l’hypothèse la plus vraisemblable est lié au piège que constituent les filets pélagiques. L’examen des animaux trouvés alimente cette thèse, puisque les dauphins semblaient être en bonne santé et leur mort causé par suffocation. En outre, les corps présentent généralement des mutilations, intervenues après la mort, aux niveaux des nageoires ou du rostre. Ces mutilations pourraient être causées par des pêcheurs pour dégager les animaux des filets et les rejeter à la mer.
Il est impossible d’établir l’impact de tels accidents sur les populations de cétacés, car 2 inconnues demeurent :
- combien de victimes y-a-t-il exactement (l’échouage des carcasses dépendant de la proximité de la côte, des courants, du vent);
- quel est la population de dauphins sur la zone concernée (aucun recensement n’ayant été fait dans le golfe de Gascogne).
Le directeur du CRMM souhaite maintenant que le climat entre scientifiques et pêcheurs se détende afin de parvenir à discuter des solutions à envisager pour une gestion durable des pêches et résoudre le problème des captures accidentelles de cétacés.
Sur ce point des solutions existent, comme l’ont montré des test effectués en Nouvelle-Zélande avec des chaluts pélagiques modifiés. A ce titre V. Ridoux formule le voeu que les pêcheurs français les testent aussi, à l’instar de leurs collègues anglais qui vont les testés prochainement.
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le 31 janvier 2002 à 12:00
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