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Les nominés du 17ème festival international du film nature et environnement seront encore à l’honneur jusqu’au 17 décembre avec l’organisation de projection publique en Isère et en région Rhône-Alpes. La cérémonie de clôture du festival a décerné 7 prix, les lauréats sont :
- Grand prix du festival, mention Nature : ex-aequo, 2 documentaires de 52 minutes, ‘Le retour des grands prédateurs’ de Michael Schlamberger et ‘Lincroyable aventure du gorille Mabéké’ de Jean-Yves Collet. Le premier met en avant le retour des grands prédateurs et leur sort, qui comme par le passé est toujours entre les mains de l’homme, malgré l’évolution de son comportement face à la nature sauvage, tandis que le deuxième lauréat présente Mabéké (un gorille de 160 Kg) et sa famille, durant leur remise en liberté, après avoir passé la plus grande partie de leur vie en captivité dans un centre de recherches médicales au Gabon.
- Grand prix du festival, mention Environnement : ‘Léon, paysan de Savoie’ de Anne et Eric Lapied. Ce documentaire français de 32 minutes est le portrait dune famille de paysans savoyard, suivant les saisons. Il fait partie de ces films qui fixent les gestes et savoir-faire transmis de génération en génération.
- Prix Education à la Nature et à lEnvironnement : ‘Veaux, vaches, cochons’ de Laurent Charbonnier. Un documentaire français de 52 minutes, qui invite, au fil des saisons, à visiter une ferme traditionnelle dont tous les animaux nous paraissent familiers, au point que nous avons oublié qu’ils furent jadis comme toutes les autres espèces : des animaux sauvages.
- Prix du jeune public : ‘Goutelette et les aventure de leau’ de Enrique Uviedo. Un dessin animé espagnol de 25 minutes sur une petite goutte deau qui découvre la vie sous-marine : la chaîne alimentaire, la mer utilisée comme dépotoir pour déchets radioactifs et les conséquences qui en découlent, etc.
- Prix du meilleur film francophone : ‘La cigogne noire, du chêne au baobab’ de Philippe Caro et Gérard Jadoul. ce documentaire belge de 52 minutes, nous fait revivre l’exploit d’une migration de plus de 4500 kms parcourus deux fois par an par les cigognes noires, à travers la France, l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie.
- Prix coup de cur du jury : ex-aequo ‘Bookashkis’ de Mikhail Aldashin, un film d’animation russe de 9 minutes, avec pour thème de petits insectes vivant dans une cuisine, qui revendiquent leur condition, et le documentaire de Krystian Matysek : ‘Des becs et des serres’ (52 minutes) qui met en scène des corbeaux et des buses qui luttent au-dessus d’une carcasse; un aigle en pleine chasse
- Prix artistique : ‘Arbres’ de Sophie Brumeau et Marc-Antoine Roudil. Ce film français de 52 minutes est un parcours dans une autre échelle de l’espace et du temps où l’on rencontre des arbres qui communiquent, des arbres qui marchent, des arbres timides ou des arbres fous…
Par ailleurs, fort de son nouvel emplacement et dune programmation internationale riche et dynamique, le festival du film nature et environnement a relevé le défi une fois de plus, avec succès. Le rassemblement des activités, animations, rencontres et projection en un même milieu a fédéré un nombre encore plus grand de visiteurs. En effet, pendant ces six jours, ils ont été plus de quinze milles passionnés de nature, scolaires ou simples curieux, se sont laisser guider vers un univers de découvertes, démotions, de rencontres, au cur dAlpes Congrès Grenoble.
Rencontres, autour de films dune diversité rafraîchissante : des arbres au léopard des mers, en passant par les bergères du Mont Ossau et le retour des grands prédateurs.
La programmation a su allier des projections à la fois réalistes, lyriques, comiques, engendrant un savoureux mélange de sensibilité des cinéastes nationaux comme étrangers.
Les enfants ont été une fois de plus à lhonneur. Ils étaient plus de mille trois cents à se bousculer pour sémerveiller devant des films danimations, spectacle de conte, ateliers descalade, dessin, de cédérom ludiques ou de construction dune montagne en trois dimensions
Mais les adultes nont pas été en reste. Expositions de photos, de peintures, de timbres ou autres diaporamas, ont contribués à donner un autre regard sur la nature.
Certaines tables rondes ont été le théâtre de quelques vigoureux débats entre militants passionnés, jeunes ou moins jeunes.
Les conférences données par deux philosophes humanistes : Hubert Reeves, lastrophysicien plongé dans les étoiles et Jean-Marie Pelt perdu dans ses plantes ont rencontrées un vif succès, rassemblant plus de mille personnes.
Ce festival a donc été un hymne à la beauté de la nature, tout en soulevant ses problématiques, les abordant dans leur globalité comme sous langle de la proximité.
Bien que prenant de limportance chaque année, le festival garde un point dhonneur à conserver la convivialité qui fait son identité et toute léquipe fourmille déjà didées pour continuer de faire rêver ses spectateurs.
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le 19 novembre 2002 à 12:00
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