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Le nombre d’oiseaux récupérés après la catastrophe de l’Erika ne cesse de croître : plus de 54 000 recueillis dans les centres de soins et sans doute beaucoup plus de noyés en mer et non récupérés.
La LPO va entreprendre mercredi un test de relâcher d’oiseaux soignés, symbole de sa lutte pour faire reculer la mort, en association avec tous ceux qui ont oeuvré pour sauver les oiseaux : l’ADEV, Bretagne Vivante, SEPNB, le centre UNCS de l’ENV de Nantes, le Chêne, l’Hirondelle, le Parc Ornithologique du Teich, l’ONC, etc…
Les oiseaux vivants qui arrivent dans les différents centres de soins installés sur les côtes françaises, sont soumis à une chaîne de traitement particulièrement complexe :
- des traitements vétérinaires intensifs sont donnés prioritairement (purge, réhydratation, vitamines et antibiotiques.
- des gavages pour permettre à l’oiseau de reprendre du poids et supporter la suite des opérations.
- le lavage proprement dit qui demande parfois des heures de travail.
- quand l’oiseau a bien récupéré, des tests de flottabilité en piscine pour s’assurer qu’il pourra reprendre la mer et y vivre correctement.
- en même temps que ce travail de réhabilitation fonctionnelle, les soigneurs examinent certains aspects comportementaux comme le toilettage et le lissage des plumes par l’oiseau lui-même.
Alors, et alors seulement, si toutes ces étapes sont positives, sera envisagé le relâcher de l’oiseau dans son milieu naturel qu’est la mer, celui-ci ayant au préalable, été muni d’une bague du Muséum National d’Histoire Naturelle.
C’est ainsi que mercredi 19 janvier 2000, 20 oiseaux, 15 guillemots de Tro l et 5 fous de Bassan vont être relâchés en début d’après-midi devant la station LPO de l’Ile Grande, dans les Côtes d’Armor.
Pourquoi cette opération et pourquoi cet endroit ?
Il s’agit d’une opération-test de relâcher ; d’autres suivront si celle-là réussie.
Ensuite la station de l’Ile Grande est hautement symbolique de part son expérience mais aussi parce qu’elle est le lieu de coordination nationale du plan de sauvetage des oiseaux mazoutés, victimes de la marée noire de l’Erika.
De plus, L’Ile Grande se situe dans les Côtes d’Armor, région qui a été heureusement épargnée par la catastrophe. Avant le relâcher, la LPO s’est enquise auprès des autorités maritimes pour savoir s’il n’y avait pas actuellement de pollution, même mineure, dans la Manche.
Enfin, nous sommes à une période de l’année où commencent à remonter vers le nord les premiers oiseaux marins. Ceux-là , au moins, ont quelques chances d’être épargnés.
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le 19 janvier 2000 à 12:00
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