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L’opinion publique est abusée lorsque l’on parle de cultures transgéniques expérimentales car, selon la fédération des associations de protection de la nature (FNE), les expérimentations en champs sont, dans plus de 95 % des cas, destinées à promouvoir commercialement auprès des agriculteurs de nouvelles variétés avec des propriétés agronomiques spécifiques. Par ailleurs, le peu de cultures expérimentales réellement destinées à étudier l’impact environnemental des OGM ne répond pas à un protocole de suivi scientifiquement significatif.
Par contre, les expérimentations en champs sont à l’origine d’une pollution dont sont victimes les cultures traditionnelles par contamination pollinique. Ceci est d’autant plus grave sur le plan économique que les assurances refusent de couvrir les risques liés aux OGM au motif qu’ils n’ont pas été évalués… et les firmes biotechnologiques, responsables des OGM, sont dégagées de toutes responsabilité en cas de dommages, le Parlement européen ayant refusé que soit engagée leur responsabilité.
Le pire, concerne les exploitations d’agriculture biologique, puisque dans leur cas, c’est la survie de leur mode de production qui est remis en cause, le cahier des charges de l’agriculture biologique n’acceptant pas les OGM.
Par ailleurs, FNE rappelle que la sécurité sanitaire alimentaire est mise en cause par les plantes transgéniques destinées à l’alimentation des animaux et qui sont de plus en plus consommées dans les élevages conventionnels. A ce titre, la transparence n’est toujours pas de mise, puisque la fédération déplore depuis 18 mois l’absence de réponse du ministère de l’agriculture sur la teneur en pesticides des plantes transgéniques destinées à l’alimentation du bétail ainsi que le devenir des pesticides qu’elles contiennent dans des produits comme la viande, le lait et les oeufs.
Il semblerait qu’à ce jour, aucune étude sur ce thème n’est été menée sur une période significative de plus d’un mois, ce qui pourrait ‘justifier’ l’absence de réponse du ministère. En outre, lors d’un colloque international organisé sur ce sujet, en décembre 2001, par l’AFFSA (agence française de sécurité sanitaire des aliments), il a été reconnu que faute d’une véritable traçabilité concernant tous les ingrédients en relation avec les manipulations génétiques, y compris l’alimentation des animaux, il est impossible de mener des études sur l’ impact sanitaire des OGM sur une population.
Pour toutes ces raisons, FNE demande un moratoire sur les cultures en plein champ, ainsi que sur les importations de plantes génétiquement modifiées destinées à l’alimentation du bétail, afin de donner du temps à la recherche scientifique sur les conséquences de leur dissémination et de leurs utilisations.
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le 27 mars 2002 à 12:00
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