
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Environ 800.000 tonnes de batteries automobiles, 190.000 tonnes d’accumulateurs industriels et 160.000 tonnes de piles portables (grand public) sont mises sur le marché de l’Union Européenne (UE) chaque année. En cas d’incinération, les métaux utilisés dans les piles contribuent aux émissions atmosphériques et polluent les résidus d’incinération.
Les métaux utilisés dans ces piles sont aussi divers que nocifs, le mercure, le plomb et le cadmium étant de loin les substances les plus problématiques. D’autres métaux entrant dans la composition des piles, comme le zinc, le cuivre, le manganèse, le lithium et le nickel peuvent aussi présenter des risques écologiques.
Outre l’impact écologique de l’incinération ou de la mise en décharge, au niveau de la gestion des ressources, les piles sont considérées comme un gisement de matières premières secondaires. On pourrait donc récupérer des milliers de tonnes de métaux, dont des métaux précieux comme le nickel, le cobalt et l’argent.
Pour ces raisons, la Commission européenne a proposé, le 25 novembre, une nouvelle directive qui imposera la collecte et le recyclage de toutes les piles mises sur le marché de l’UE. En effet, la législation actuelle ne couvre que 7% de toutes les piles portables, utilisées par le grand public. Par conséquent, aujourd’hui, de nombreuses piles finissent encore dans l’environnement (en 2002, environ 45% des piles portables vendue en Europe (72.155 tonnes) ont été mises en décharge ou incinérées.
La nouvelle directive vise à instaurer un système en circuit fermé pour toutes les piles afin, lorsqu’elles arrivent en fin de vie, de les collectées et recyclées pour que les métaux qu’elles contiennent soient réintroduits dans le cycle économique. Ainsi 100% des batteries et accumulateurs automobiles et industriels seront collectés, tandis que pour les piles portables, l’objectif est fixé à 160 grammes collectés par habitant et par an.
En effet, il serait difficile de faire respecter une mesure d’interdiction de mise en décharge en raison de la petite taille des piles et de la grande diversité de leurs utilisateurs (tant professionnels que particuliers). Aussi les Etats membres devront instaurer des systèmes de collecte permettant aux consommateurs de rapporter gratuitement leurs piles portables usagées.
Au niveau du recyclage, la Commission a fixé des objectifs de recyclage ambitieux (100% des batteries et accumulateurs automobiles et industriels et au moins 90% des piles portables), mais qui tiennent compte du fait que certaines piles portables sont techniquement impropres au recyclage. La qualité du recyclage est également prise en compte, puisque pour les piles plomb-acide l’objectif est de récupérer tout le plomb et 65% de leur poids moyen; pour les piles nickel-cadmium, tout le cadmium et 75% de leur poids moyen; pour les autres piles, le recyclage doit permettre de récupérer 55% de leur poids moyen.
Le surcoût annuel généré par la collecte et le recyclage proposés se situera entre 1 et 2 euros par foyer européen.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 09 décembre 2003 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




