
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Dans un contexte mondial particulièrement instable, un important chargement de déchets nucléaires de haute activité devait, selon Greenpeace, quitter Cherbourg (France) pour le Japon entre les 17 et les 23 mars. Si l’exploitant du centre de retraitement nucléaire de La Hague, la Cogema, confirme cette information, il précise que pour des raisons d’autorisations administratives, le transport a été de nouveau reporté à une date indéterminée.
Toutefois, à l’image de l’organisation écologiste, il est légitime de s’alarmer de l’apparente irresponsabilité d’une industrie nucléaire qui n’hésite pas à prévoir un transport de matière radioactive à travers la planète, dans un climat mondial particulièrement incertain et peu sûr.
Bien que le trajet de ce transport de déchets vitrifiés hautement radioactifs est secret, seules trois possibilités existent, selon l’association :
- traverser la mer des Caraïbes et le canal de Panama,
- contourner le cap Horn à la pointe de l’Amérique du Sud,
- passer au large de cap de Bonne Espérance, en Afrique du Sud.
Néanmoins, ces déchets issus du retraitement, par la Cogéma, des combustibles nucléaires irradiés japonais, figurent parmi les matières les plus radioactives jamais produites (une personne se tenant à moins d’un mètre d’un bloc non-recouvert recevrait une dose mortelle en moins d’une minute). S’ils se trouvaient rejetés dans l’environnement, les déchets seraient une redoutable source de pollution durant des milliers d’années. Aussi, pour ces raisons, ces transports nucléaires sont fortement controversés à travers le monde. L’an dernier, plus de 80 pays, dont les 78 membres du groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), ont demandé l’arrêt des transports nucléaires à la suite de la forte opposition à un transport de combustible défectueux, au plutonium, du Japon vers l’Europe.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




