
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Une avancée vient d’être accomplie dans le domaine de la dénitratation des eaux potables au terme d’un programme de recherches menées en coopération entre un laboratoire mixte CNRS, Université de Montpellier, École nationale supérieure de chimie de Montpellier et la société EURODIA. Ce nouveau procédé associe l’extraction des nitrates par électrodialyse, et leur destruction au moyen d’un bio-réacteur à membrane.
L’emploi d’engrais et l’épandage de lisiers ont provoqué une augmentation de la teneur en nitrate dans les eaux naturelles utilisées pour produire de l’eau potable. Les composés azotés, issus de la transformation de ce polluant dans l’organisme humain, présentent des risques pour la santé. C’est pourquoi dans les eaux potables, la teneur en nitrate a été limitée à 50 milligrammes par litre (en France), malgré une recommandation 2 fois plus faible par l’Union Européenne.
Depuis quelques années, une technique électro-membranaire a été appliquée à la dénitratation des eaux potables : l’électrodialyse. A la différence d’autres procédés, ce traitement ne détruit pas les nitrates qui restent prèsents dans un concentrât à traiter. Les recherches menées ont donc permis de mettre au point un nouveau procédé qui associe l’extraction des nitrates par électrodialyse et leur destruction au moyen d’un bio-réacteur à membrane. Au final la teneur en nitrate de l’eau potable, après traitement, atteint des valeurs bien inférieures à 20 milligrammes par litre. Dans le rejet final à la sortie du bioréacteur, cette teneur est nulle. L’avantage de ce procédé est qu’il conserve toute son efficacité quels que soient la teneur en nitrate, le débit de l’eau ou la température. Il pourra être implanté aussi bien dans des petites communes que dans de très grands centres de traitement des eaux. Ce nouveau procédé est en cours d’expérimentation finale au Lycée d’enseignement général technologique et agricole du Gard à Rodilhan.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 05 octobre 1999 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




