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Les 2 ours bruns qui survivaient dans la fosse aux ours de la ménagerie du jardin des plantes de Paris ont été transférés au parc zoologique de Thoiry, où ils s’adaptent progressivement à des conditions de vie sans rapport avec leur vie antérieure.
Au parc de Thoiry, les 2 animaux, un mâle (10 ans – 265 kg) et sa mère (20 ans – 175 kg) bénéficient d’un espace de verdure de 3000 m2 et d’un abri. Animaux solitaires, ils ont pour le moment accès à tour de rôle à leur nouveau domaine, avant une éventuelle cohabitation si tout se déroule bien.
Selon le docteur Alves, directrice zoologique de Thoiry, nés au jardin des plantes où ils n’ont connu que la fosse, les 2 animaux s’adaptent plus lentement que prévu à leur nouvel environnement et espace. Si la peur des voitures des visiteurs apparaît logique, la crainte de l’herbe démontre, si besoin était, l’aberration des conditions dans lesquels étaient concervés ces animaux. A ce sujet, la Ligue française des droits de lanimal qui réclamait la fermeture de cette fosse depuis de nombreuses années note que ‘Leur vie danimaux captifs ne changera pas, mais au moins, ils auront été enlevés de cette prison anachronique avant leur mort.’
Toutefois, cette fosse, qui na pas changé daspect depuis sa création en 1805, ne restera pas pour autant vide puisque des pandas devraient y prendre la place des ours.
Outre un but récréatif évident, officiellement la fonction première de la ménagerie de Paris est l’étude des comportements, la recherche en biologie et la reproduction des espèces en voie de disparition. Or, à la vue des conditions de détention des animaux qui ne peuvent que générer des comportements atypiques, on peut légitimement s’interroger sur l’intérêt de l’existence de ce lieu, que cela soit pour les études qui peuvent y être menées ou la présentation d’animaux au public.
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le 18 mai 2004 à 12:00
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