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Contrairement à ce que l’on pouvait espérer, la marée noire de l’Erika n’a pas fini de causer des dégâts épouvantables pour les oiseaux marins. Preuve en est, des dizaines d’oiseaux mazoutés arrivent à nouveau dans les centres de soins de la LPO et des autres associations de protection de l’environnement.
Et tandis que des suintements d’hydrocarbures (c’est le terme retenu officiellement par les autorités) s’observent toujours au-dessus de l’épave de l’Erika et que celle-ci n’est toujours pas rendue étanche, des galettes compactes d’hydrocarbure lourd sont signalées aussi bien en mer que le long des côtes, dans le Finistère, la Loire-Atlantique, et aussi la Vendée.
Des dizaines d’oiseaux mazoutés, en majorité des guillemots de Troïl ont été apportés dans les centres de soins ces derniers jours. Néanmoins, le macareux moine, l’un des oiseaux marins les plus rares de France (moins de 250 couples), qui représentait jusqu’alors moins de 1% du total des oiseaux mazoutés, constitue à présent près de 20% des oiseaux ramassés !
Déjà les scientifiques notent les premiers signes de pollution aux hydrocarbures chez les oiseaux marins nicheurs de France. Ainsi, chez les mouettes tridactyles qui commencent à s’installer dans la réserve du cap Sizun, dans le Finistère – site géré par Bretagne Vivante SEPNB – on relève déjà un taux de mazoutage de 5%.
Pendant ce temps-là, d’autres pétroliers peu scrupuleux continuent à dégazer, comme au large du Pas-de-Calais, où plus de 200 oiseaux marins ont été trouvés mazoutés sur les plages.
Comme la LPO, on peut s’inquièter du devenir des populations d’oiseaux marins nicheurs, ainsi que de l’écosystème côtier, lorsque la marée noire est encore si présente sur les côtes et avec une épave contenant encore de 15 à 18 000 tonnes d’hydrocarbures.
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le 19 février 2000 à 12:00
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